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J’ai choisi de mettre Villon en scène dans une ambiance très musicale faisant appel à des spécialistes de cet art du XVème siècle. Un ensemble de musiciens rompus à cette musique spécifique.
Paris est une nef, la nef des fous peut-être et c’est partant de l’idée du bateau et de sa voile (le bateau comme un cercle fermé, la voile comme un écran blanc où s’imprimerait l’univers de Bosch) que se développent les ballades venant ponctuer le Testament.
En effet, il nous reste quelques poèmes de Villon mis en musique en son siècle, et puis des mélodies composées par Ezra Pound et par d’autres compositeurs plus proches.
Nous avons voulu reconstituer un parfum, un son, une impression médiévale pour donner à la révolte puis à la sagesse du poète l’écrin qui facilite une approche plus sensible et plus claire de sa langue sans chercher de « restitution » historique.
Un bain, un simple bain, dans la pensée du Maître.

« Jenin l’Avenu
va t’en aux étuves »

Michel de Maulne