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A propos de l'auteur

  • Valérie PEREZ

    Fondatrice de ce site et auteur de la majorité des articles mis en ligne.
    Professeur agrégée et docteur en philosophie.

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À propos de 12 twelve a slave

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  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    14 avril 2014, par Sonia

    12 years a slave :
    « Le plus libre de tous les hommes est celui qui peut être libre dans l’esclavage même » écrivait Fénelon. Cette citation sied parfaitement à Solomon Northup, musicien noir et homme libre de l’Etat de New York qui se retrouva esclave près de deux siècles après les écrits de l’auteur des Aventures de Télémaque. L’histoire de l’esclavage aux Etats-Unis nous fut racontée dans bien des films ; récemment notons l’excellent Django Unchained de Tarantino. Après Hunger en 2008 et Shame en 2011, Steve McQueen signe avec Twelve years a slave son troisième et meilleur long métrage. Le film retrace donc l’histoire de cet homme libre qui, victime d’un piège en Louisiane va vivre un véritable calvaire durant douze ans.
    Sous l’oeil de McQueen, un phénomène singulier naît en nous : des questionnements philosophiques complexes. Effectivement, nous ne combattons pas tant l’injustice de l’esclavagisme en général que l’injustice de voir un homme libre devenir esclave. Nous semblons accepter que des milliers d’hommes soient esclaves mais nous nous refusons à accepter qu’un homme qui était libre perde sa condition. Ce chamboulement interne semble comme enrobé d’un jeu spectaculaire de Chiwetel Ejiofor ainsi que de Lupita Nyong’o ( Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle), de scènes où la violence atteint son apogée et où on garde notre souffle coupé : le moment où Solomon est pendu et lutte pour rester en vie par exemple ou celui où Epps (Michael Fassbender) fait fouetter la jeune Patsey (Lupita Nyong’o) qui a commis pour seule faute celle d’aller chercher du savon.
    Seule (petite) déception : la trop courte apparition de Brad Pitt, au poil dans son rôle !
    Déception bien vite oubliée tant l’esthétique du film est époustouflante. En effet, la musique signée Hans Zimmer mais aussi les décors et les costumes nous arrachent de la salle de cinéma pour nous faire perdre nos repères spatio-temporels.
    Poignant, vrai, sincère et juste, autant d’adjectifs que l’on peut associer à Twelve years a slave !

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    9 avril 2014, par Estelle Pellegrin

    Twelve Years a Slave, un film qui dérange, qui mis mal à l’aise du à la violence, néanmoins ces scènes ne relèvent que de la réalité, cette réalité qui n’est autre que l’esclavage vécu par un homme, Salomon, pendant 12 ans.
    Ce film nous permet de mettre de réels images sur cette horreur qu’en tant qu’étudiant nous avions pu approcher en cours l’histoire. Il n’y a plus d’imagination possible, la réalité est sur l’écran, sous nos yeux. Le son du fouet et la vision de la douleur sur le corps nous glace le sang. Au fil du film nous n’avons plus l’impression d’être assis sur nos fauteuil du cinéma, c’est comme si nous y étions vraiment.
    La force de ce film est le courage et la conviction de cette homme qui se bat pour sa liberté avec ce dégout pour les "maîtres" ignobles.
    Nous approuvons les 3 Oscars reçus pour Twelve Years a Slave :
    - second rôle féminin pour Lupita Nyong’o
    - scenario adapté pour John Ridley
    - meilleur film

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    8 avril 2014, par Sammy-joe Prosper

    Twelve Years a Slave, un film époustouflant réalisé par Steve Mcqueen qui laisse le spectateur perplexe et sans voix. L’esclavage, thème central représenté fait couler beaucoup d’encre de par son histoire. Les « nègres » sont dévalorisés et forcés à travailler pour l’homme blanc, le colonisateur. Solomon Northup, interprété par Chiwetel Ejiofor, était un homme noir libre. Cependant un soir, il fut drogué puis vendu en tant qu’esclave. La liberté semble avoir un prix, celui de sa vie. C’est pourquoi, il préfère renoncer à celle-ci afin de continuer à vivre, en gardant l’espoir d’être un jour, libéré de ces chaines. Le jeu d’acteur du personnage principal peut être défini par un seul et unique mot : réalisme. Il plonge le spectateur au cœur d’un film fort et prenant. De longue scène de torture et de silence accompagne le supplice d’un homme qui vient de perdre sa liberté. Mais Solomon n’est pas le seul qui souffre, et l’actrice inconnue du grand public Lupita Nyong’o interprète de Patsey, ne peut être oubliée.
    Chaque scène, chaque moment a son importance et semble inoubliable. Qu’il s’agisse de Solomon qui reste pendu à un arbre pendant des heures pendant que les nègres continuent leurs activités autour de lui sans se soucier de sa souffrance, le spectateur ne peut que souffrir avec lui.
    Steve Mcqueen qui n’a pourtant que deux films à son effectif connait son métier et plonge le spectateur dans l’univers qu’il a crée, dans l’univers d’un homme qui ne perds pas espoir malgré les atrocités qu’il subit. La présence d’acteurs de renom comme Brad Pitt ou Michael Fassbender nous montre que nous n’avons pas eu tort d’accorder nous aussi notre confiance à un homme qui utilise le thème sensible de l’esclavage. Aucune censure n’apparait, il n’y a que la vérité, la réalité. Une réalité que nous ne pouvons quitter des yeux pendant 133 minutes.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    8 avril 2014, par Arthur Fabre

    Film forcément touchant que ce Twelve years a Slave avec une réalisation sobre et soignée du très en vogue Steve McQueen, réalisateur déjà de l’excellent Shame où l’on retrouve Michael Fassbender dans le rôle-titre (film qui dépeint la dépendance au sexe d’un trentenaire à qui tout réussi et que je vous conseille !)au service d’un scénario incroyable mais pourtant vrai, tirée de l’histoire de Salomon Northup, jeune violoniste noir américain libre,puis esclave durant 12 ans avant de pouvoir retrouver sa liberté. Nous avons de longues séquences très réalistes sur la vie et le travail à la plantation, séquences parfois calmes et qui relèvent toute la violence et l’intensité de certaines scènes qui peuvent surgir à tout moment. Scènes de viols, de tortures ou d’humiliations en tout genre que subissent Salomon, la jeune Patsy, mais bien d’autres encore de la part du détraqué "Tibeats", mais plus encore par Edwin Epps, le propriétaire de la plantation.
    A mon sens, au delà de l’histoire, c’est la qualité de l’interprétation des acteurs qui fait de ce film un grand film. Chiwetel Ejiofor campe avec beaucoup de justesse Salomon Northup, son visage notamment très expressif nous permet de ressentir tout le mal que Salomon a pu ressentir. Relevons aussi la performance de Lupita Nyong’o qui se révèle dans le rôle de Patsy et dont on a pas fini d’entendre parler. Mais je retiens particulièrement la prestation de Michael Fassbender, un acteur que personnellement j’adore et qui à mon avis donne à ce film une intensité dramatique énorme. Son personnage, Edwin Epps, est le plus complexe, à la fois amoureux et bourreau, ultra violent mais aussi ultra sensible. Son interprétation est poignante et nous fait presque parfois ressentir de l’empathie pour ce personnage pourtant odieux. Toute sa complexité se révèle au moment où il bat quasiment à mort sa petite protégée Patsy. Dans un premier temps, incapable de le faire, il délègue cette tâche à Northup puis le fait lui même. Cette scène, longue, dure, terrible n’en n’est pas moins très réussie.
    Ainsi, c’est avec beaucoup de plaisir et d’intérêt que j’ai regardé Twelve Years a Slave.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    7 avril 2014, par Bonnefoy Marion

    Comment rester de marbre face à tant de cruauté et d’émotions ? Steve McQueen a parfaitement su mettre en scène un sujet trop longtemps oublié. Après avoir vu Django Unchained de Quentin Tarantino qui traite le thème de l’esclavage d’une toute autre manière, 12 Years a Slave s’intéresse principalement au ressenti des différents personnages. On se sent touché et intégré aux sentiments du personnage principal interprété par Chiwetel Ejiofor ; souvent ses silences en disent long et suffisent pour émouvoir le spectateur. Le choix des acteurs est admirable : le physique des différents acteurs fait déjà une partie de travail pour ce qui est de faire passer de l’émotion ; on peut relever la dureté des traits de Michael Fassbender dans le rôle d’Edwin Epps, et la douceur Lupita Nyong’o dans le rôle de Patsey. A cela, se rajoute un jeu d’acteur grandiose, tout est réuni pour faire un bon film. On peut également souligner la dureté du film : la maltraitance, qu’elle soit physique ou mentale, y est montrée et dénoncée tout au long des deux heures de film qu’on ne voit pas défiler. La scène que je trouve la plus marquante est celle où Solomon Northup doit punir Patsey, attachée à un poteau, à coups de fouet. Les images y sont insoutenables, tout comme les sons qui mélangent cris et pleurs de Patsey et silence de Solomon. Les hommes de couleurs sont réduits au rang d’animaux, la perte d’humanité y est fortement dénoncée. Pour ce qui est de la scène la plus touchante, je citerais, sans grand étonnement, les retrouvailles de Solomon avec sa famille, douze ans plus tard. Autant certains silences du personnage principal font trembler, autant celui-ci procure une grande émotion et nous donne la chair de poule.
    Pour conclure, je terminerais sur un seul mot qui caractérise parfaitement mon ressenti face à ce chef d’œuvre : Bouleversant.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    26 mars 2014, par Manon

    L’esclavage c’est un long silence. Un silence que ne couvrent que le bruit des chaînes, les claquements des coups de fouet et le souffle haletant du désespoir. L’esclavage c’est cette détresse et cette angoisse, cette incompréhension face à la cruauté. L’esclavage, c’est tout ce qu’on peut voir sur le visage de Solomon, joué par le talentueux Chiwetel Ejiofor.
    Twelve years a slave est un cri dans ce silence, un coup de poignard contre le voile de l’oubli et de la honte. Dans ce film, très peu de paroles, simplement des chants gospels parmi les cris. Aucun mot ne peut mieux exprimer la détresse des esclaves que le regard de chacun des acteurs. Tantôt victimes, tantôt tortionnaires, c’est à travers leur jeu que l’on découvre la terrible vérité, et à travers Solomon, on vit l’esclavagisme.
    Largement récompensé, ce film de Steve Mc Queen, tiré du témoignage autobiographique de Solomon Northup, ne laisse pas indifférent. Il nous présente non pas un documentaire mais un véritable témoignage sur ce qu’a pu être l’esclavage aux Etats-Unis au début du XIXe siècle. Mais bien plus encore, c’est une réelle réflexion sur l’Humanité et sur le besoin de vivre et non de survivre.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Alexandra

    Produit par Steve McQueen, 12 years a Slave, c’est une immersion magnifique mais pénible dans le monde américain du XIXème siècle, le monde de la ségrégation avant la guerre de Sécession.
    Adapté de l’autobiographie de Solomon Northup (interprété par Chriwetel Ejifior) 12 years a Slave, ce drame retrace l’histoire du héros Solomon, homme libre qui deviendra esclave pendant douze ans dans une Amérique où Noirs et esclaves n’ont plus aucun droits.
    Mêlant l’émotion et la culpabilité, ce film poignant et bouleversant touche par son réalisme et par les images qu’il présente. Les acteurs remarquables interprètent une partie de l’histoire passée mais qu’il est impossible d’oublier. Chaque image montre une cruelle réalité où la culpabilité se mêle aux larmes du spectateur. Certaines images sont même parfois insupportable à regarder mais montre la cruauté et la vioence de l’esclavage. Et c’est peut-être parce que cela a réellement existé que durant deux heures, l’émotion est palpable. Toujours est-il que l’on ne ressort pas intact de ce film.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Ingrid

    Plus qu’une fiction, un témoignage
    Époustouflant, bouleversant, émouvant, que dire face à tant d’émotions. La tâche du critique se fait ici ardue car on ne peut ni aimer ni détester ce film, on le vit. Telle une expérience personnelle, grâce à des gros plans durs et crus et un leitmotiv sonore qui bouscule et écrase les sens du spectateur, S. Mac Queen arrive à nous faire entrer en communion avec les personnages. Nous sommes meurtris dans notre chair face à la violence des images qui contrastent avec les paysages magnifiques et grandioses de la Nouvelle Orléans. L’ambiance d’une Amérique du début du XIXème, au visage fracturé entre les blancs négriers et les noirs exploités, est parfaitement restituée grâce à des acteurs poignants qui savent rendre toutes les nuances de l’être humain en proie à des luttes au cœur même de la notion d’humanité. La caméra pose un regard acerbe et sans concession sur une époque tristement célèbre et pourtant c’est comme une redécouverte ici tant l’identification aux personnages est grande. Ce film, au delà des mots, immerge le spectateur dans une époque révolue mais qui a profondément marquée la société américaine et qui par là prend tout son sens subversif dans les temps troublés que nous traversons. Les débats qu’inspirent ce film n’ont pas pris une ride, à voir et à revoir donc !

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Mélanie B.

    Impressions sur 12 years a slave :
    Silence criant le chagrin, la détresse de Solomon mais aussi sa force, sa détermination, la rage de ne pas se laisser faire comme celle de revoir sa famille qui lui manque cruellement. Le silence est criant dans ce film et laisse l’âme du personnage s’exprimer à la place de quelconques paroles. L’important n’est pas de trouver les mots mais de rester debout devant le tyran blanc. De rester debout devant les injustices qui s’accumulent sur les épaules de Solomon Northup qui ne courbera pas, intérieurement, l’échine de tout le film. Le silence des personnages hurle autre chose : il hurle les cordes qui se tendent, les corps qui tombent, les fouets qui fendent l’air en arrière plan, l’indifférence de tous, même de ses propres compagnons (lorsque Solomon est à moitié pendu, piétinant dans la boue).
    Injustice : c’est celle des hommes « blancs » qui trahissent la confiance d’un honnête homme. Ce sont les deux prétendus « artistes » qui Kidnappe notre héros et le prive de sa liberté. C’est la dépossession de sa véritable identité, de ce qui l’identifie au sein de la société et, en quelque sorte, met fin à sa vie précédente. Il n’est plus Solomon Nothup le fabuleux joueur de violon mais Platt l’esclave, la chose, la possession d’un autre. C’est l’injustice du sort, du hasard qui a désigne Solomon comme le futur Platt.
    Survie : Dans cet environnement ou toute excuse est bonne au tortionnaire pour torturer ou tuer un esclave qui peut facilement être remplacer, la survie c’est : se taire. La survie s’est faire ce que votre « propriétaire » attend de vous en espérant, toujours l’espoir !, des jours meilleurs. C’est la survie qui anime Solomon. Le film est comme une interminable tentative sans cesse renouvelée de survivre à tout ce que Solomon subit et voit.
    Violence : C’est la torture et le meurtre, bien sûr. Au delà de cela, c’est la violence psychique qui règne : supprimer l’identité d’une personne, la forcer à en accepter une nouvelle, se voir obliger de « s’abrutir » pour ne pas être tuer, obéir aveuglément. C’est la volonté de détruire le psychisme des esclaves pour en faire de gentils petits ouvriers bien obéissant, travailleur, des pantins, en somme, articulés par les ficelles de l’arrogance de leur « propriétaire ».
    Indifférence : c’est celle de tous, ou presque. Les « maîtres » qui se sentent si supérieur, comme les compagnons d’esclavages qui n’osent pas faire quoi que ce soit, la peur étant bien trop ancrée en eux. L’indifférence est très poignante dans ce film, et très atterrante pour le spectateur qui n’a qu’une envie : se lever et secouer les gens autours pour leur crier de réagir, de ne pas rester là à regarder comme si c’était normal (le problème étant que, pour l’époque, c’était normal !).
    Trahison : d’abord les deux kidnappeurs, puis un compagnons de voyage de Solomon que son maître vient chercher et qui ne se retourne même pas. Solomon doit se résigner à se voir seul contre tout et tous. Même son premier maître s’avère ne penser à lui que comme un esclave, plus intelligent que les autres certes, mais un esclave toujours. C’est aussi le jeune homme blanc perdu parmi eux et travaillant avec eux, qui le dénonce au sujet de la lettre à sa famille pour pouvoir sortir de cet enfer. La vérité est là : il est seul. Son salut viendra d’une seule personne, un abolitionniste canadien qui, lui, ne le laissera pas tomber et sera l’acteur, principal et essentiel, de sa libération.
    Tout ces mots nous font nous mettre à la place du héros. Dans une époque de la vie du héros, où tout semble perdu pour toujours, 12 years a slave nous fait nous demander : aurions-nous été capable de tant de résistance, physique et mentale, à la place de Solomon Northup ? Le propre d’un film est d’être capable de faire naître une telle question dans l’esprit du spectateur, de faire naître une empathie, une véritable révolte face à ce qu’il voit. Mission pleinement accomplie pour le réalisateur Steve Mc Queen !

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Rougeaux Inès et Pierre Emilie

    En ce qui concerne nos impressions, il y a des scènes très violentes notamment quand les gens sont battus ou violés. On a un sentiment de dégoût face à la nature humaine et à ce qu’elle est capable de faire mais aussi une admiration face à la pugnacité du personnage principal qui ne cesse jamais d’y croire. Aberration face à la machination mise en place pour avoir des « noirs » à vendre et un choc vis-à-vis de la cruauté des blancs face aux noirs (on n’a jamais connu ça).
    Avis : un très bon film, le fait que ce soit une histoire vraie renforce l’aberration des faits narrés. Un soulagement sur la scène finale avec son retour chez lui auquel on ne croyait plus.
    C’est intéressant de remettre sur le devant de la scène une partie de l’histoire mondiale qui fut peu glorieuse mais qui fait partie des erreurs humaines.
    Début d’analyse : on a remarqué plusieurs plans séquence dans le film qui peuvent montrer une mise en forme du temps qui passe et qui passe lentement. Il y a aussi beaucoup de couleurs chaudes au niveau du paysage qui contrastent avec la violence et le sentiment de colère du personnage principal. Pour mettre en relief ce genre de sentiment on pourrait s’attendre plutôt à voir des couleurs froides. Les gros plans ou très gros plans sont récurrents dans le film et ils mettent en relief une possible introspection des personnages. Ces gros plans silencieux semblent nous montrer leurs pensées.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Anaïs Legrand

    12 years a slave m’a beaucoup touché et émue de par l’histoire poignante du protagoniste, le fait que cela soit une histoire vraie atteint d’autant plus la sensibilité du spectateur d’après moi. Les scènes de violence en grand nombre nous rappellent les conditions affreuses des esclaves qui ont réellement existé et nous ramènent les pieds sur terre. Cela permet de se rendre compte des événements de l’Histoire qui sont malgré tout assez proches de notre époque, et de prendre conscience de l’animalité de l’homme et de sa brutalité. Ce film est une leçon d’humilité de par la force de caractère de Solomon qui fait tout pour s’en sortir malgré les diverses péripéties qui auraient pu le freiner, ainsi que de par le fait qu’il n’oublie jamais qui il est vraiment et ne se rabaisse jamais réellement au statut d’esclave qu’on lui a donné et n’hésite pas à se rebeller contrairement aux autres esclaves ; leçon d’humilité également par rapport à la violence bien sûr qu’ont subi les esclaves et au fait que cela semblait normal à l’époque ce qui choque d’autant plus le spectateur. En montrant son caractère fort et son intelligence Salomon inverse les rôles présupposés de l’esclavage et réussi à utiliser la ruse pour berner ses ravisseurs. Ce film nous donne une leçon sur l’importance de la liberté et sur le fait qu’elle n’a pas toujours été naturelle dans le monde humain.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Cassous Céline

    Bonjour Mme Perez,
    Voici mes impression à propos du film 12 years a slave :
    Le ressenti : Très bon film.
    Beaucoup d’émotions surtout lors des scènes clés : tortures, souffrances...
    Film poignant car il s’agit d’une histoire vraie et donc plus de compassion et de pitié par rapport au personnage principal et aux esclaves torturés en général. Le public peut alors se mettre dans la peau du personnage avec les nombreuses péripéties que vit Solomon Northup durant 12 années.
    La réalisation :
    Présence de très bons acteurs même si on ne comprend pas vraiment pourquoi Brad Pitt a eu une récompense pour ce film alors qu’il n’apparaît que dans deux scènes plutôt courtes, même s’il joue le rôle du sauveur du personnage principal. D’autres acteurs jouant des rôles difficiles comme Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender ou bien Benedict Cumberbatch mériteraient tout autant de reconnaissance.
    Quant aux scènes, on peut dire que la plus marquante est celle où Solomon Northup se retrouve pendu pendant toute une journée, avec seulement la pointe de ses pieds lui permettant de pouvoir respirer. Le plus choquant fut de voir que le travail autour de lui se poursuit sans être perturbé, ce n’est qu’au soir qu’il sort de cette torture.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Alice Dumais

    Un film bouleversant qui confronte à une cruelle réalité. De par la violence, on semble s’approcher de la fiction mais malheureusement, non
    Des dialogues crus
    Décor non sans rappeler le superbe Django Unchained de Tarantino.
    Beaucoup d’émotion et notamment à la fin où la violence arrive à son paroxysme. Déchirements à la séparation mais aussi aux retrouvailles.
    La perte d’humanité des hommes réduits à des esclaves nous révolte
    Film captivant, on est dans cet univers de la traite par différents procédés, et une grande importance semble portée sur le son, la musique (principalement des chants d’esclaves)

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Elise

    « 12 years a slave » est un film poignant sur l’esclavage qui montre le paradoxe de la condition de l’homme de couleur : soit homme libre, soit un être inférieur selon les lois en vigueur dans les Etats d’Amérique.
    Le film est aussi bien touchant, que choquant par son réalisme et le jeu spectaculaire des acteurs.
    Très beau film donc, mais aussi très dur, avec la maltraitance corporelle et mentale qu’il montre. Notamment la scène interminable où le personnage principal, Solomon, est pendu ; le piétinement des pieds, la situation insoutenable où la vie peut basculer, créent chez le spectateur un sentiment étrange : entre le malaise, la peur, la nervosité.

  • travail préparatoire (1) 12 years a slave

    12 février 2014, par Anaïs P.

    12 years a slave est un film poignant, on se sent touché et concerné du début à la fin et il est impossible de rester insensible à la vie éprouvante de Solomon Northup. La musique du film est également bien choisie et intensifie les ressentis du spectateur.Le fait de savoir qu’il s’agit d’une histoire vraie nous rend encore plus sensible à la condition de vie difficile vécue par les esclaves noirs, nous savions ce qu’ils avaient vécu mais nous avons ainsi pu mettre des images sur des mots même si cela reste bouleversant. Ce film a en quelque sorte permis d’ouvrir les yeux sur ce moment de l’histoire qui n’est pourtant malheureusement pas si éloigné de nous.12 years a slave nous fait sortir de la salle avec une boule au ventre et une vision différente de la vie, c’est une leçon de respect envers autrui.