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A propos de l'auteur

  • Valérie PEREZ

    Fondatrice de ce site et auteur de la majorité des articles mis en ligne.
    Professeur agrégée et docteur en philosophie.

Accueil || Licence de Lettres || Cinéma et critique cinématographique || Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

Vous proposerez des pistes de réponses à cette question en fondant vos réfléxions sur la lecture de l’article suivant :

- 12 Years a Slave, de Steve McQueen, film américain (2 h 13), avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Lupita Nyong’o, Paul Giamatti, Brad Pitt..., Dans les salles

in Études 2014/2 (Tome 420).

- Et en consultant quelques-unes des ressources proposées dans l’article de Pierre Sivan, « Répertoire de sites utiles à l’approche du cinéma », in Le français aujourd’hui 2009/2 (n° 165).

Vos réponses porteront aussi sur le dossier de presse de 12 years a slave.

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  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    14 avril 2014, par Sonia

    Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?
    La critique cinématographique s’organise généralement sur un plan axiologique en trois parties : Elle repose dans un premier lieu sur une contextualisation de ce qui existe hors du film mais a un lien avec celui-ci : un rappel historique ou l’évocation d’autres films qui traitent de la même période ou du même thème (cf Les femmes du 6ème étage mis en relation avec Une éducation ; Twelve years a slave avec Django unchained...).
    Dans cette strate on retrouve aussi l’évocation d’autres films réalisés par le même réalisateur (Hunger et Shame réalisés par Steve McQueen, L’Année Juliette et Le Coût de la vie de Philippe Le Guay).
    Vient ensuite la narration des premières scènes du film, de ce qui se passe avant que l’on soit jeté dans l’intrigue ou quelques évocations de scènes incontournables du film.
    Une fois le synopsis présenté vient le temps de la troisième et dernière étape : celle de la critique, de l’analyse véritable du film. Ici le critique donne généralement un bref avis qu’il développe ensuite en évoquant par exemple le respect ou non du genre dans lequel s’inscrit le film, le jeu des acteurs « Le jeu de Luchini, mi-touchant mi-burlesque, sert à merveille cette intention » ou évoquant là aussi des scènes qu’ils on particulièrement aimées ou qui les ont déçues...
    Bien qu’une critique n’obéisse jamais à un plan figé, son articulation est généralement assez semblable à l’organisation décrite ci-dessus. Son but étant, rappelons-le pas de « descendre » ou d’encenser gratuitement un film mais de poser un regard objectif sur l’œuvre de toute une équipe afin d’aider le spectateur à faire un choix : celui d’aller voir ou non le film dont il lit la critique. Rester objectif face à un film que l’on considère avant même de l’avoir vu comme un chef d’œuvre ou comme un navet voilà peut-être la plus grande difficulté dans l’élaboration de la critique cinématographique : ne pas oublier qu’on n’écrit pas une critique pour se faire plaisir mais dans le but d’éclairer le spectateur.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    9 avril 2014, par Estelle Pellegrin

    Une critique de cinéma a pour but de nous donner à nous lecteur et futur spectateur un avis, une opinion sur le film. C’est en quelque sorte une première approche avec le film.
    Ainsi nous avons choisi d’étudier l’article de Jacques Mandelbaum paru dans le Monde le 22 Janvier 2014.
    Dans cet article beaucoup d’éléments figures, ce qui tient en haleine le lecteur jusqu’au point final du journaliste.
    Pour commencer le titre de l’article met directement le doigt sur le sujet sensible "Twelve Years a Slave : l’esclavage, une infamie qui broie les corps". L’article est ensuite composé de treize paragraphes avec chacun leur importance.
    Tout d’abord Jacques Mandelbaum nous donne les noms des derniers films ayant pour thématique l’esclavage, puis s’intéresse au réalisateur Steeve Mc Queen avec une petite "biographie". Nous remarquons par la suite que le journaliste ne fait pas grand éloge sur les films précédemment cités par exemple il qualifie Django de Tarantino de "western spaghetti". Mais qu’à l’inverse "Twelve years a Slave" est perçu comme plus vrai, peut être même plus personnel.
    Ensuite Jacques Mandelbaum s’intéresse à quelques autres réalisations de Steeve Mc Queen et nous prouve que la thématique du corps ressort de ses films, encore plus significativement dans celui-ci.
    Nous avons ensuite un premier résumé du film, un résumé sommaire mais qui néanmoins nous annonce que ce film est le récit d’une histoire vrai "l’adaptation des mémoires".
    Le journaliste nous donne par la suite son avis sur ce récit, un avis positif "belle intelligence". On observe également une certaine culture de la part de Jacques Mandelbaum en effet il nous cite l’œuvre de Kechiche "Venus noire" ou encore il nous expose la vision de Kafka.
    Le journaliste s’intéresse par la suite à l’ouverture surprenante du film avec en effet un retour en arrière, d’abord les images de l’homme en tant qu’esclave qui nous met directement en émoi pour revenir au début du récit en tant qu’homme libre.
    Enfin nous retrouvons un second résumé de Twelve Years a Slave qui a pour but de nous montrer la force du sujet, douze ans d’esclavage résumé en deux heures au cinéma.
    Jacques Mandelbaum nous donne une critique positive et poignante de ce film.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    9 avril 2014, par Emile Vasselle

    En nous appuyant sur l’étude et la comparaison de deux articles, nous tenterons de proposer des pistes de réponses à cette question en fondant nos réflexions sur la lecture des articles suivants : “12 Years a Slave, de Steve McQueen, film américain (2 h 13), avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Lupita Nyong’o, Paul Giamatti, Brad Pitt..., Dans les salles” in Études 2014/2 (Tome 420) et l’article de Pierre Sivan « Répertoire de sites utiles à l’approche du cinéma », in Le français aujourd’hui 2009/2 (n° 165).

    L’objectif de notre travail sera d’établir les fondamentaux de la critique cinématographique. Nous les aborderont en trois temps, en commençant par la présentation nécessaire du film, en évoquant ensuite la mise en perspective de l’oeuvre et pour enfin préciser que la critique cinématographique doit avant tout être la transcription d’une expérience personnelle.
    Généralement, la première étape de la critique cinématographique est la présentation du film. Celle-ci peut se faire de différentes manières et l’ordre n’est pas fixé. On retrouve en revanche trois axes de présentation. Le premier est l’évocation du titre du film et de ses têtes d’affiches, du thème du film et du contexte historique afin de poser un premier cadre aidant le lecteur à se situer par rapport à l’oeuvre. On trouve également un résumé de la trame principale et des enjeux forts du film. Enfin on retrouve de façon récurrente la présentation du réalisateur cinéaste, étoffées de quelques précisions biographiques et filmographiques.
    Cette présentation du réalisateur introduit alors un deuxième temps de la critique qui se recentre sur la mise en perspective du sujet. On retrouve de façon récurrente une mise en relation du film avec l’oeuvre passée du cinéaste, en rappelant de façon brève ses références et en les comparant à l’objet de la critique. Il est également souvent possible de remarquer un mise en parallèle avec d’autres films abordant les mêmes thématiques. Les parallèles faits avec l’oeuvre du cinéaste et le corpus thématique disponible permet de révéler certains aspects de son style et de son originalité et ainsi en quoi il se démarque ou au contraire s’inscrit dans une tradition cinématographique.
    Mais il nous semble important de préciser que malgré quelques conventions nécessaires à une compréhension globale de l’analyse, la critique cinématographique doit avant tout être la transcription d’une expérience personnelle. Il s’agit pour le critique, non pas d’organiser une promotion ou une pique du film, mais d’offrir un regard personnel, certes structuré mais pas aseptisé car l’intérêt d’une critique neutre serait bien évidemment nulle.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    8 avril 2014, par Sammy-Joe prosper

    En nous aidant des critiques de Télérama, Libération next ainsi qu’Henry Louis Gates Jr se basant sur le film 12 Years a Slave, nous répondre à la question « Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ? »
    Chaque critiques semblent avoir des similitudes que nous énoncerons afin de comprendre comment elles sont écrites.
    Tout d’abord, le lien entre le thème principal du film et le passé ou tout simplement son histoire est primordial. Le lecteur doit pouvoir assimiler le passé pour être sûre de comprendre l’histoire relater dans le film, livre, etc. Ainsi ici, le thème principal est l’esclavage, le lien avec son histoire est l’esclavage en Amérique.
    Puis, le résumé de l’histoire apparait ensuite. Cela permet à un lecteur, qui veut avoir un point de vue sur un film qu’il n’a pas encore regardé, de connaître les grandes lignes qui le composent.
    Par la suite, bien souvent apparait une analyse de la volonté du cinéaste à travers son film. Une comparaison se fait alors entre différents films qu’il a pu réaliser, entre les acteurs qu’il a pu choisir et qui revienne dans ce film ci.
    Pour conclure, le point de vue du critique se situe très souvent à la fin. Les sentiments ressenti pendant le film, le ressenti, l’avis positif comme négatif. Il s’agit là de répondre à la question « Que pensez-vous de ce film ? »
    Nous pouvons remarquer que les étapes évoluent d’une critique à une autre, cependant elles se ressemblent toutes dans les grandes lignes. Parfois, des scènes sont décrites comme dans Télérama ou bien une opposition est fait entre l’œuvre littéraire et l’œuvre cinématographique. Au final, le schéma de base varie mais pour répondre à la question : une critique cinématographique donne le point de vue du critique d’un point de vue neutre (au maximum), elle oppose le film et finalement fait des comparaisons.

  • L’importance du destinataire dans la critique cinématographique

    8 avril 2014, par Arthur Fabre

    A mon avis, une critique cinématographique se caractérise avant tout par le destinataire qu’elle vise. Ainsi, la critique sera différente si l’on s’adresse à un cinéphile averti dans le cadre d’une étude approfondie, comme c’est le cas de la critique d’Alain Masson par exemple, ou à quelqu’un de profane en la matière, dans le cadre d’un journal généraliste, comme avec Jacques Mandelbaum dans Le Monde ou Bruno Icher dans Libération.
    Il existe à mon sens beaucoup de similarités chez les critiques généralistes sur la façon d’aborder le film Twelve Years a Slave. On contextualise en revenant sur les différents films traitant de l’esclavage ou en en parlant de ce qu’était l’esclavage aux Etats-Unis. Par ce biais, les critiques mettent en perspective le film qui va être présenté par rapport à ce qui a déjà été fait. C’est cette méthode qu’utilise aussi l’universitaire Henry Louis Gates. Seul Masson se distingue en traitant de façon bien plus directe le film.
    Analyse technique de Masson
    Alain Masson est le seul dans le dossier que nous avons eu pour les critiques sur Twelve Yearsà analyser le film en profondeur en se servant notamment de la façon dont est mise en scène l’histoire. Ces effets de mise en scène sont présents dans sa critique et relevés "filmé en plongée verticale", "longue traversée des feuillages en travelling avant", "cadrages d’une rigoureuse sévérité" etc. Nous pouvons constater que les informations relatives au film (acteurs, durée, scénario, etc) sont très détaillées et que le caractère des personnages, ainsi que le jeu des acteurs sont décrits plus en profondeur. Pourquoi ? Car il s’adresse à un public averti, ce qui entraine un devoir d’exigence et une analyse pointue de sa part.
    Autre critique, autres destinataires et autres objectifs chez Gates
    Deux choses m’ont frappé chez Gates et à mon avis permettent de définir quels sont les objectifs de sa critique. Tout d’abord la profusion de références qu’il donne, que ce soit des références à d’autres films, d’autres livres, le livre de Northup, des citations diverses d’auteurs, de politiciens, au Christ, on sent la volonté, en tant qu’universitaire, d’intellectualiser, de rationaliser, et d’étoffer la critique pour instruire au maximum le destinataire. Ainsi, on revient longuement sur l’histoire de l’esclavagisme aux Etas-Unis et sur la délimitation toute relative entre les états abolitionnistes au Nord et esclavagistes au Sud. Instruire le lecteur d’une part, et le sensibiliser d’autre part à cette cause. Il se sert de la sortie du film pour que le spectateur s’identifie à l’histoire de Solomon Northup. En cela, l’emploi répété du "nous" n’est pas anodin. Exemple avec "nous nous identifions aux pétitionnaires et à tous ceux qui se sont battus".
    De plus, il n’omet pas d’émettre un jugement personnel, but tout de même premier d’une critique, en revenant notamment sur la performance des acteurs "prestation hallucinate de Fassbender, Pitt, et d’autres" et de livrer quelques informations sur le film, comme sa durée, évoquée de façon originale "durée de 2h14, près de 50000 fois pour approcher la durée de captivité de Northup". Le but de Gates dans cette critique semble donc d’instruire, de sensibiliser et de donner envie à son lecteur de voir le film.
    Des critiques plus accessibles dans les journaux généralistes
    Les deux critiques du Monde et de Libération sont assez similaires dans leur structures. Nous l’avons déjà évoqué, ils s’attachent d’abord à mettre en perspective le film qu’ils vont traiter par rapport à d’autres films évoquant le même thème, en l’occurrence ici l’esclavage. Ensuite, on s’intéresse au réalisateur, ses tendances, et on livre le synopsis du film. On évoque, tout en faisant attention à ce que cela reste abordable pour la majorité des lecteurs, quelques aspects techniques "plan tableau" dans Le Monde, "plan séquence" dansLibé. Et bien sûr le critique émet un jugement de valeur sur le film, afin d’apporter un avis au lecteur sur le film critiqué. Mandelbaum parle d’une "belle intelligence manifestée par le choix de ce récit", d’une interprétation "sur le fil" de Chiwetel Ejifor, tandis que Bruno Icher mettra l’accent sur un Michael Fassbender "en roue libre" et regrettera que "cette virulence rageuse finit par occulter une dimension essentielle".
    Il me semble que les critiques de films répondent à des demandes, et doivent s’attacher à satisfaire les désirs des lecteurs auquel il s’adresse. Ainsi, on écrit à mon avis différemment sur le cinéma selon qu’on travaille dans un magasine spécialisé ou dans un quotidien généraliste.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    7 avril 2014, par Sammy-Joe Prosper

    En nous aidant des critiques de Télérama, Libération next ainsi qu’Henry Louis Gates Jr se basant sur le film 12 Years a Slave, nous répondre à la question « Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ? »
    Chaque critique semblent avoir des similitudes que nous énoncerons afin de comprendre comment elles sont écrites.
    Tout d’abord , le lien entre le thème principal du film et le passé ou tout simplement son histoire est primordial. Le lecteur doit pouvoir assimiler le passé pour être sûre de comprendre l’histoire relater dans le film, livre, etc. Ainsi ici, le thème principal est l’esclavage, le lien avec son histoire est l’esclavage en Amérique.
    Puis , le résumé de l’histoire apparait ensuite. Cela permet à un lecteur, qui veut avoir un point de vue sur un film qu’il n’a pas encore regardé, de connaître les grandes lignes qui le composent.
    Par la suite , bien souvent apparait une analyse de la volonté du cinéaste à travers son film. Une comparaison se fait alors entre différents films qu’il a pu réaliser, entre les acteurs qu’il a pu choisir et qui revienne dans ce film ci.
    Pour conclure , le point de vue du critique se situe très souvent à la fin. Les sentiments ressenti pendant le film, le ressenti, l’avis positif comme négatif. Il s’agit là de répondre à la question « Que pensez-vous de ce film ? »
    Nous pouvons remarquer que les étapes évoluent d’une critique à une autre, cependant elles se ressemblent toutes dans les grandes lignes. Parfois, des scènes sont décrites comme dans Télérama ou bien une opposition est fait entre l’œuvre littéraire et l’œuvre cinématographique. Au final, le schéma de base varie mais pour répondre à la question : une critique cinématographique donne le point de vue du critique d’un point de vue neutre (au maximum), elle oppose le film et finalement fait des comparaisons.

  • Comment construire une critique cinématographique ?

    7 avril 2014, par Anaïs Poisson

    - La réalisation et la conception de la critique cinématographique.
    ( Travail s’appuyant sur tous les dossiers du film “Twelve Years a Slave”. )
    Réaliser et rédiger une critique cinématographique n’est pas un travail de mince affaire. Même si cela paraît libre il y a un processus à respecter. Après avoir étudier un nombre d’articles critiques sur le film de Steve McQueen, “Twelve Years a Slave”, nous avons pu remarquer que la plupart des critiques étaient établies sur un même principe. La forme de l’article est presque aussi importante que le fond, c’est pourquoi tous commencent par un titre significatif, prenons exemple sur celui de Alain Masson : « Steve McQueen, 12 Years a Slave, Une épopée discrète » ou encore celui de Jacques Mandelbaum pour le journal Le Monde : « 12 Years a Slave : l’esclavage, une infamie qui broie le corps ». Ainsi dès la première lecture du titre il nous est possible de cerner la ligne directrice de l’article ainsi que l’avis général du critique, tout est donc réfléchi de manière bien précise. Les sous titres ont également une place importante puisqu’ils servent à introduire chaque nouveau paragraphe présent dans la critique cinématographique de manière claire et concise, ainsi Henry Louis Gates Jr a pour premier sous titre « Une histoire américaine », nous savons donc dès cette lecture que le chapitre relatera des faits historiques américains.
    L’article critique débute toujours ou presque par une phrase d’accroche qui lance le thème principal du film, ainsi ici celui de l’esclavage, citons l’article rédigé pour Télérama : « Bien des livres et des films, depuis, longtemps, ont raconté l’esclavage en Amérique. », ici tout est donc résumé en une phrase, nous supposons que des livres et des films ont relatés des faits de l’esclavage survenu en Amérique, cela a donc directement un lien avec le livre basé sur la vie de Solomon Northup et sur le film tiré de cette histoire vraie.
    - La place du réalisateur dans la critique cinématographique.
    Le critique glisse doucement vers le réalisateur lui même, en l’occurrence Steve McQueen, ainsi que sur des films réalisés auparavant, afin de tenter de relier ces derniers avec son nouveau film et de pourquoi pas essayer de trouver un lien logique en retraçant l’histoire du réalisateur.
    Le critique enchaîne ensuite sur le film en lui même, il le résume, montre ce que filme le cinéaste et observe le jeu des acteurs tout en émettant son propre commentaire et montre l’enjeu du film, soit ici dénoncer les années d’esclavages en se basant sur des faits réels.
    - L’avis du critique qui suscite l’intérêt.
    Le rédacteur de la critique donne ensuite son propre avis que celui ci soit positif ou négatif, car en effet une critique n’est pas toujours positive et ne vise donc pas forcément à promouvoir le film. La critique cinématographique sert à interpeller le lecteur, qu’il se questionne sur son envie d’aller ou non voir le film, il vise donc à persuader ou dissuader le lecteur à travers un argumentaire bien ficelé ; pour cela le critique se met dans le rôle du spectateur, en mettant en avant ses émotions et ressentis. Dans le cas de “Twelve Years a Slave”, les critiques ont pour la plupart tous parlé de la fidélité au livre, en citant parfois des passages repris et les mettant en parallèle avec les originalités présentes dans le film.
    Il peut également s’appuyer sur des témoignages comme ceux du réalisateur ou des acteurs afin de connaître leurs avis sur l’histoire du film ou encore sur les choix de mise en scène, il veut essayer de comprendre le maximum de choses sur le film et son histoire afin de pouvoir l’analyser et de dresser une critique globale.
    L’ouverture tient également une place importante dans la critique cinématographique car c’est cette dernière phrase qui marquera et restera à l’esprit du lecteur tout en laissant flotter une part de flou afin de ne pas tout dire au lecteur et de susciter son interrogation.
    Nous pouvons donc conclure qu’une critique cinématographique représente l’avis personnel de celui qui écrit, mais que celle ci est fondée sur les bases de la rédaction, il y a un plan préétabli à suivre un minimum afin de ne pas perdre totalement le lecteur dans sa propre interprétation du film. Même si les bases de l’écriture critique sont semblables, les avis divergent souvent car tout dépend du point de vue personnel de chaque critique.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    7 avril 2014, par Anaïs Legrand

    La critique cinématographique
    Une critique est un texte qui porte un jugement sur une œuvre, ici on parlera de critique cinématographique puisqu’il s’agit de cinéma . Elle vise, de plus, à persuader son lecteur d’aller voir l’œuvre en question ou non, suivant si la critique est bonne ou mauvaise. Elle a donc une forte influence sur son lecteur. Elle comporte souvent une partie informative qui résume l’œuvre et une partie argumentative où le critique donne son appréciation personnelle. Une critique porte un gros titre et mentionne le nom des acteurs, le nom du réalisateur. Elle précise également à quel genre le film appartient.
    Ici, afin de mieux analyser ce qu’est une critique cinématographique, nous nous baserons sur les trois articles suivant qui ont pour thème commun le film de Steve McQueen, à savoir 12 years a slave par Télérama, l’esclave se rebiffe de Next, et « 12 years a slave » : l’esclavage, une infamie qui broie les corps, publié par Le Monde.
    Ce film raconte l’histoire véritable d’un homme noir embarqué dans l’esclavage de 1841 à 1853, il semble donc indispensable que les critiques de ces articles resituent le contexte historique de cette douloureuse période : « les grandes révoltes d’esclavages en Virginie ou en Louisiane (Nat Turner, Charles Deslondes, Denmark Vesey...), jusqu’aux pionniers de l’abolitionnisme dont Frederick Douglass, premier homme politique américain » nous dit Next.
    On parle de plus du réalisateur lui même, en comparant son œuvre à ses autres films et en étudiant les thèmes similaires qui ressurgissent : « Fidèle à ses motifs favoris, le dolorisme et l’incarcération, physique ou mentale (l’agonie de l’activisme irlandais Bobby Sands dans Hunger, l’aliénation au sexe dans Shame), McQueen concentre son propos sur la réalité crue des sévices dont étaient quotidiennement victimes des millions d’individus. », ainsi que des autres cinéastes ayant tenté l’expérience du sujet, ce qui paraît souvent en guise d’introduction : « En un peu plus d’un an, le cinéma américain aura donc produit trois films de grande envergure consacrés à ce pan d’histoire toujours incandescent qu’est la monstruosité de l’esclavage : Django Unchained de Quentin Tarantino, Lincoln de Steven Spielberg et, enfin, 12 Years a Slave de Steve MacQueen. » affirme Next.
    Le personnage principal du film en question, ici Salomon Northup, a également une place de choix dans la critique puisque c’est un homme qui a réellement existé et que le but du réalisateur a été de lui rendre hommage. On rappel alors au lecteur son incroyable histoire avec engouement.
    Le critique peut également choisir de parler du jeu des acteurs ou de leur rôle dans le film, comme nous pouvons aisément le voir dans l’article de Télérama : « Le film faiblit, d’ailleurs, lorsqu’il s’attarde sur des silhouettes à la psychologie simplette : saint Brad Pit, archange miraculeux qui libère le héros, ou Paul Dano, jeune démon sans nuances, qui l’enfonce. »
    La critique fait de plus intervenir la culture générale, car on peut se référer à d’autres œuvres en lien, proche ou éloigné, avec le sujet étudié, ou même faire usage de citations afin d’appuyer son argumentation : « Il y a ici un évident cousinage avec le projet, hélas mal compris et mal reçu, d’Abdellatif Kechiche dans la Veuve noire (2009), qui tenait tout entier sur la corde raide de l’exhibition et du voyeurisme, rendant délibérément intenable la position du spectateur » nous fait partager le Monde.
    Enfin, et ce n’est pas le moindre, le point de vue du critique se fait de plus en plus personnel au fur et à mesure de la lecture de l’article, et nous fait partager sa propre analyse filmographique et son ressenti : « Or, représenter les esclavagistes comme des sadiques compulsifs (Michael Fassbender en roue libre) revient à faire le procès de l’anomalie, d’une folie sanguinaire dont cette institution a toléré l’existence. »
    Le but premier de la critique, ne l’oublions pas, est de donner envie ou non, pour se faire le critique se doit d’utiliser un vocabulaire mélioratif ou péjoratif suivant ce qu’il veut faire passer à son lecteur, jusqu’à exagérer certains termes ou même en allant interpeller son lecteur par des phrases exclamatives notamment : « Avec ce grand spectacle typiquement hollywoodien (les oscars vont pleuvoir !), le cinéaste réussit l’osmose délicate entre le film commercial et le cinéma d’auteur. » s’enthousiasme Pierre Murat. Le critique met alors l’eau à la bouche et garde toujours une part de mystère afin d’intriguer le public et de le pousser à visionner l’œuvre.
    Ainsi, la critique cinématographique prend en compte différents éléments comme ce qui entoure le film, c’est à dire l’histoire, ici, c’est l’essence même de 12 Years a Slave, que l’on peut d’ailleurs rattaché à l’actualité « comme pour souligner que la question est loin d’être réglée dans le pays dont Barack Obama est le président depuis cinq ans », rappelle Bruno Icher, elle prend également en compte ses principaux acteurs, ceux qui ont contribué à faire de ce projet une œuvre ou non, et à faire une double analyse, une plus générale, et une deuxième davantage personnelle soulignant l’avis du critique qui offre plusieurs pistes de réflexions à son lecteur et peut ainsi laisser libre cours à son imagination afin de le tenter .

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    7 avril 2014, par Inès Rougeaux

    On peut proposer un type même de critique cinématographique en se basant sur l’étude de plusieurs critiques. Prenons notamment l’exemple du dossier de presse concernant le film “ 12 Years a Slave ”, on peut remarquer que les avis divergent sur le film, les comparaisons, les réactions ne sont pas les mêmes et pourtant l’organisation de ces critiques reste similaire. Ainsi nos remarques seront tirées de l’étude de la critique de Télérama, celle de Libération, celle du Monde et celle d’Alain Masson de Positif 635.
    On peut remarquer que tous ces papiers sur le film “ 12 Years a Slave ” commencent tous par le même chapeau introducteur qui contient une phrase d’accroche pour que le lecteur soit captivé par l’article. Sur notre corpus on peut remarquer que trois critiques commencent par énumérer les films et les livres parlant de l’esclavagisme, voulant ainsi montrer que le sujet avait été abordé de nombreuses fois et surtout trois fois au cinéma dans la même année. On retrouvera par exemple de film de Q. Tarantino « Django » ou celui de Spielberg « God bless America ». Le lecteur se trouve donc intrigué par ce sujet pourtant encore tabou aux USA qui aujourd’hui devient prédominant dans nos salles obscures.
    On trouve ensuite un résumé du film qui permet d’intéresser non seulement les lecteurs ayant vu le film et voulant comparer leurs impressions à celle de critique cinématographiques, ainsi que les lecteurs n’ayant pas encore vu le film et qui se décideront peut-être après la lecture de cet article.
    S’en suit ensuite tout un passage critique sur le réalisateur, ses volontés (supposées) pour la réalisation du film, Ainsi le critique cherche à mettre en lien le montage, la réalisation du film avec les volontés du réalisateur, ils peuvent aussi se baser sur ses réalisations précédentes afin de démontrer avec plus de justesse leurs propos. On peut trouver aussi comme dans l’article d’Alain Masson des réactions d’acteurs au sujet de leurs personnages ou de la difficulté de jouer ce rôle.
    On arrive ensuite dans la partie plus personnelle de la critique, là où l’auteur de l’article s’exprime librement sur son ressenti lors du visionnage du film. On trouvera alors l’analyse de certains plans caractéristiques du film, pour “12 Years a Slave” on remarquera notamment les plans longs (Plan séquence) du film qui sont présent à plusieurs reprises, par exemple le plan où Solomon est pendu avec juste le bout des pieds qui touchent le sol et la vie quotidienne autour de lui. On peut trouver aussi un lien avec le livre dont est tiré le film pour notre exemple ici « 12 Years a Slave » qui est adapté d’un roman autobiographique, le critique juge ici la fidélité du film par rapport au livre.
    Enfin arrive le moment de conclure, l’auteur fait alors un résumé succinct de son opinion par rapport au film, le conseil ou non au public et termine par une ouverture vantant ou non les mérites du film. Pour exemple prenons la conclusion de l’article du Monde qui livre une des images poignantes du film
    « A l’image du fouet qui fait éclater les chairs en gros plan, Steve McQueen, qui signe ici son film le plus classique, aura voulu montrer au plus près les stigmates de ce crime et son absence de réparation. »
    On notera pour finir que Positif 635 offre en prime un entretien avec le réalisateur Steve McQueen qui est très riche et permet d’appréhender le film avec le point de vue de celui qui l’a réaliser et peut-être alors de le comprendre avec davantage de profondeur.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    7 avril 2014, par Manon

    Qu’est-ce qu’une critique de cinéma ?
    Certains éléments semblent être récurrents dans un article de critique cinématographique. Le critique construit effectivement son commentaire du film selon un certain schéma dont on peut extraire les principales caractéristiques.
    La mise en situation :
    Il s’agit d’abord d’introduire le sujet du film. Cela peut apparaître sous la forme de l’évocation du thème général du film, de la période historique qu’il traite. Dans le même temps, le critique donne le nom du film et de son réalisateur. De plus, la mise en situation s’accompagne souvent d’un parallèle avec les autres films qui évoquent le thème du film traité. Les différentes manières d’aborder un même motif sont alors comparées.
    Le scénario :
    Vient ensuite (le plus souvent) le récit bref de l’histoire relatée par le film en question, ce que l’on appelle également le synopsis. Après avoir présenté le film dans son ensemble, le critique aborde alors précisément le scénario, de manière brève mais efficace. Dans le même temps, on trouve bien entendu la présentation du protagoniste et de l’acteur qui le joue.
    La critique :
    Puis vient ensuite le temps de la critique du film qui peut se fonder sur le style cinématographique du réalisateur. Le critique dégage alors les motifs favoris du réalisateur grâce à une mise en parallèle des différents films qu’il a déjà réalisé. Le critique analyse alors ses thèmes de prédilection, sa manière de filmer, son rapport au réalisme ou à l’émotionnel. La critique peut également revêtir un second aspect qui correspond cette fois plus à l’avis du critique et plus à une simple analyse du travail du réalisateur. Le critique tente alors de trouver ses failles ou bien de le comparer aux plus grands cinéastes afin de produire une critique positive.
    L’article critique peut alors soit se terminer avec la critique ou avec une petite conclusion qui annonce les émotions dégagées par le film afin d’inciter les spectateurs à courir en salles.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    7 avril 2014, par Bonnefoy Marion

    Article de Bruno Icher dans Next Libération du 22 janvier 2013
    En comparant plusieurs critiques cinématographiques, on remarque qu’on leur trouve des points communs. Elles abordent toutes le même thème qui est ici l’esclavage, le contexte du film, son résumé. On constate également que souvent, les auteurs de ces critiques nomment les autres films du même auteur ou portant sur le même thème afin de voir si il y a des points communs entre eux ou des divergences.
    L’article « L’esclave se rebiffe » de Bruno Icher est un peu particulier car il ne s’intéresse pas à un film en particulier dans un premier temps, mais à un thème, l’esclavage. Pour cela, on constate qu’il part du fait que le sujet de l’esclavage est très en vogue et qu’en une année trois films sur ce sujet ont été produits. Dans un deuxième paragraphe, il souligne le fait que cet évènement marquant de l’Histoire est pointé du doigt et en donne un brève historique. Ensuite, le journaliste s’intéresse particulièrement au film 12 years a slave en soulignant son adaptation du livre de Solomon Northup et en résumant son histoire. Dans le cinquième paragraphe, il est question de la façon dont le cinéaste a choisi de traiter ce sujet, des différents thèmes qu’il a abordés. On trouve aussi une critique du journaliste envers le cinéaste sur le fait qu’en choisissant de mettre en scène le film d’une certaine façon, il a involontairement occulté un thème important. Pour finir, et de façon logique, l’article se termine sur une conclusion générale sur la question de la représentation de l’esclavage.
    Si on analyse de façon plus générale cet article, on remarque finalement que le journaliste dénonce d’une certaine façon plusieurs points. Dans un premier temps, il souligne le fait que ce sujet très important a longtemps été oublié et cela à partir du mot « Cible » écrit en gras. Et dans un second temps, il dénonce, ou souligne, le fait que le réalisateur ait du faire certains choix dans le paragraphe qui débute par le mot en gras « Sadiques ».

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    7 avril 2014, par Mélanie B

    Une critique cinématographique relève d’une connaissance élevée de ce domaine. Il ne s’agit d’écrire comment nous avons apprécié ou détesté le film regardé. Le cinéma demande de l’observation, de la déduction et bien sûr un grand savoir. Il faut voir plus loin que l’œuvre cinématographique en elle-même ; la « décortiquer », en quelque sorte, dans les moindre détails. Chaque mouvement de caméra, chaque élément du décor (l’ambiance change du tout au tout si l’action se passe dans une forêt sombre ou sur une plage ensoleillée), même les costumes sont significatifs. Ainsi une critique se construit sur une analyse poussé de chacun de ces éléments. Ensuite il faut savoir de quoi nous parlons. Une connaissance du réalisateur ou du producteur, est utile pour pouvoir comprendre la manière dont a été tourné une scène ou le film complet ; cela contient aussi une grande signification : le réalisateur a-t-il gardé ses habitudes ? Si non pourquoi ? A-t-il (ou elle !) voulu montrer quelque chose de différent par ce changement ? Souvent les réalisateurs ont aussi des acteurs « fétiches » : est-ce leur jeu qui est adéquat ? Ou leur physique s’accorde-t-il avec l’image du personnage dans l’esprit du réalisateur ?
    Un point sur le film en lui-même est nécessaire également. Dans quel genre s’inscrit-il ? Est-il sur la modernité ou se fait-il le témoin de l’histoire passée ? Dénonce-t-il, accuse-t-il ou le contraire ? Est-il présent pour faire fantasmer le spectateur, se contente-t-il de suivre la mode, ou bien lui jette-t-il la réalité en plein visage ? Cette réalité est-elle exacerbée pour la faire mieux comprendre ou bien atténuée pour ne pas trop choqué ? Le réalisateur se trouve-t-il touché lui-même par ce que sont film raconte ? Si oui, cette empathie peut avoir une influence sur la construction du film.
    Les questions sont nombreuses dans la construction d’une critique cinématographique. Elles servent à informer le futur spectateur ou à lui rendre compte d’un avis qui est souvent personnel (comment ne pas devenir subjectif dans ce genre de critique ?). Attention toute fois à ne pas en faire trop sur le point de vue personnel, en particulier quand le film a été apprécié, il ne s’agit pas de faire la promotion.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    6 avril 2014, par Alexandra Tavelin

    Formellement, une critique cinématographique se réalise sur un film mais il est également possible de la réaliser sur des critiques sur la discipline elle-même.. A partir de deux articles issus de la revue « L’homme et la société : filmer le social, filmer l’histoire », n°142, paru en avril 2001, nous tenterons de rendre compte de ce qu’est une critique cinématographique. Nous utiliserons l’article « filmer le social ? » de Jean-Pierre Durand et « filmer l’histoire » de Pierre Dupuy. Ici, nous aurons donc une critique sur le genre cinématographique ce qui permet de remettre en question sur la notion de filmer.
    Cette question du film a notamment été remise en question à partir des années 50 car l’histoire du cinéma a pris un tournant de grande ampleur dans ces années la. Dès lors, les critiques cinématographiques sont apparues car le cinéma est devenu un objet commercial, il fallait promouvoir ou non le film pour répondre aux pressions des lobbys, et rentabiliser l’objet film. L’écriture cinématographique suscite de multiples interprétations différentes ce qui créé de nombreuses critiques qui peuvent être totalement opposées.
    Dans chacun des deux articles, nous retrouvons l’idée que filmer, l’histoire ou le social, est une narration subjective. De même, chacun des deux auteurs remet en question l’idée de montrer la réalité. Dans toutes les critiques de cinéma, il est en effet toujours question de la place du réel qui est montré. Selon Jean-Pierre Durand et Pierre Dupuy, le cinéma permet de montrer ce qui est réellement caché car « filmer l’invisible expliquerait le comportement humain », pour Michele Lacoste, « filmer sert à faire dire » (cf. article filmer le social ?). Les deux auteurs remettent donc en question la réalité et la subjectivité retransmise à travers un film.
    Pour chaque article, les deux auteurs utilisent des théories, des citations ou même les idées de certaines personnes afin d’argumenter leur propos et leur critique du genre cinématographique.
    A partir de ces deux articles sur ces deux thèmes de narration cinématographique, le social et l’histoire, nous avons une véritable réflexion sur l’écriture d’un film et donc une critique du genre cinématographique lui-même.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    6 avril 2014, par Alexandra Tavelin

    Dans l’article paru dans la revue Cinéma, « Les femmes du 6ème étage » Revue d’avril 2011, nous travaillerons sur la question « qu’est ce qu’une critique cinématographique » ?
    Ici, le journaliste commence par revenir sur les années 60’ une décennie où le cinéma anglais a connu toutes ces plus grandes heures de gloire. En donnant le nom de films ou de séries anglais à succès de ces années la, le journaliste appuie son argumentation critique. Pendant cette décennie des Trente Glorieuses et du début de crise, la société a subi de nombreuses transformations et c’est cette période qui a inspiré l’auteur du film les femmes du 6ème étage, Philippe le Geay. Comme l’indique le critique dans son article, les années 60’ symbolisent principalement le lien entre la société d’avant guerre et la société modernisée et mondialisée d’aujourd’hui. Le cinéastre a donc décidé de se focaliser sur cette période pour y ancrer son prochain scénario. Décrire cette décennie permet donc au journaliste de contextualiser le film.
    Ensuite, le critique passe dans le second paragraphe à la description et au synopsis détaillé du film. D’une histoire qui apparaissait comme banale, il en a fait un véritable chef d’oeuvre, surtout pour nos contemporains pour qui cette histoire apparaît comme une chose iréalisable de nos jours. Pour le critique, les traits du film sont parfis un peu forcé mais comme il le souligne, c’est surtout l’effet recherché par l’auteur qui assume entièrement ce scénario où il a laissé une grande part de comédie sur un sujet tabou des années 60’.
    Pour finir ce second paragraphe, le critique se penche sur le jeu cinématographique de l’acteur principal, Fabrice Luchini. Ainsi, décrire le scénario du film ainsi que le jeu de l’acteur permet ici au critique de faire passer un message et probablement son avis personnel sur le film en question.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    3 avril 2014, par ingrid dzierwa

    Une critique cinématographique s’intéresse avant tout à l’objet qu’elle étudie c’est-à-dire le film en lui-même. En tant que critique il faut l’observer de différents points de vue : celui du spectateur, et ainsi analyser ses sentiments face à l’écran et comprendre ce qui les provoque, quels stimulis et quels concepts réveille-t-il en nous ; celui du producteur, quels étaient ses objectifs et ses contraintes et à quel point ces derniers ont influencés le résultat final ; et celui du technicien de cinéma ou du metteur en scène qui a choisi de filmer telle ou telle scène de telle ou telle façon et quel impact cela a sur notre perception du film. Le critique ne doit donc pas se réduire à ses ressentis mais analyser le film dans son ensemble, c’est-à-dire son contexte qu’il soit historique, culturel, social ou financier. De plus en dehors du fond, une critique doit dans la forme être agréable à lire et si possible en accord avec l’œuvre qu’elle critique. S’il s’agit d’une œuvre décalée la critique peut l’être aussi, alors que s’il s’agit d’une œuvre tragique la critique sera sérieuse. Le critique doit aussi pour se rendre pertinent ou fin user de toutes les gymnastiques du langage comme les jeux de mots ou de sonorités.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    3 avril 2014, par Catrou Charline

    Pour faire une bonne critique cinématographique et afin qu’elle soit constructive pour le lecteur il est nécessaire de suivre, plusieurs critères.
    Nous allons baser dans un premier temps notre analyse et notre tentative de définition, sur un article de Pierre Murat, « 12 years a slave », pour le magasine Télérama.
    Pour commencer une critique cinématographique, il faut partir du thème de l’histoire, afin que le lecteur ne se sente pas tout de suite perdu, si il n’a pas vu le film. S’en suit un petit résumé de film, expliquant la trame principale et les enjeux du film. Puis, il faut aborder le nom du réalisateur du film, on peut également évoquer et comparer le film à ses autres productions cinématographiques : si le thème est le même, si les enjeux sont différents ou bien même si les films restent dans la même vision. Prenons l’exemple de Steeve Mc Queen, qui a réalisé trois films Hunger, Shame et le dernier en date Twelve Years a Slave , dans ces trois films l’acteur principal, Chiwetel Ejiofor, est le même que dans les films précédents. Il est alors intéressant de pousser cette réflexion, si le réalisateur engage toujours le même acteur, cela doit bien vouloir signifier une certaine importance, comme Pedro Almodovar qui engagea pendant des années Victoria Abril puis Peneloppe Cruz. On peut donc à ce moment là analyser le jeu des acteurs, et pourquoi pas se lancer dans une analyse psychologique des personnages, des acteurs et de leurs jeux.
    Dans un second temps, nous pouvons partir sur le film lui-même et le choix du sujet, par exemple l’esclavage est-il un thème en vogue, priser par les cinéastes, dans ce cas-là nous pouvons évoquer Django Unchained de Quentin Tarantino, qui lui aussi aborde le thème de l’esclavage mais sous un autre point de vue. Ainsi, nous pouvons faire une brève comparaison avec d’autres films ayant le même thème, l’esclavage. Maintenant, que nous avons aborder le thème de l’esclavage, il est nécessaire d’aborder le thème de l’autobiographie dans Twelve Years a Slave. En effet, ce film est tiré d’un livre, d’une histoire vraie, celle de Salomon Northup qui a vécu au XIXème siècle. Dans la lignée, de l’autobiographie nous pouvons porter une attention particulière sur ce que film le cinéaste et la manière dont le réalisateur film les personnages, dans le cas de Twelve Years a Slave, c’est plutôt un film lent, qui aime à filmer le temps immobile où les personnages sont en train de travailler ou de se reposer.
    Pour finir, une critique cinématographique, nous pourrions rapprocher le film de Steeve Mc Queen à d’autre films, non pas sur le point du vue du thème qui a été évoqué précédemment, mais du point de vue du jeu des acteurs, de la manière de filmer, de qui le réalisateur a pu s’inspirer.
    Tout cette critique à propos de Twelve Years a Slave, peut être teinté de l’avis personnel de la personne qui fait le critique. En effet, la critique cinématographique, ou bien même littéraire est un type d’écrit très subjectif qui dépend de la personne qui écrit. C’est pourquoi, nous pouvons voir des avis bien différents à propos d’un seul et même film.
    Dans un second temps, nous allons analyser l’article de Bruno Icher, « L’esclave se rebiffe, Chaînes, Mc Queen résume l’esclavage américain à un concours de sévices » pour la magasine Libération Next. Ainsi, nous allons pouvoir comparer les deux critiques et leurs manières d’aborder ce film. Tout comme dans la première critique, Bruno Icher part du thème de l’esclavage dans le cinéma américain, et annonce les autres films forts de cette année à propos de ce même thème, Django Unchained, Lincoln et Twelve Years a Slave. On peut également souligner une phrase clé, sur le thème de l’esclavage qui comme nous pouvons le dire est en vogue aux Etas Unis, « souligner que la question est loin d’être réglée dans le pays dont Barack Obama est le président depuis cinq ans. » Puis, l’auteur de la critique s’étale sur l’histoire de l’esclavage dans le milieu cinématographique, et fait un constat aberrant, celui que l’esclavage tombe dans l’oubli et dénier par les réalisateurs, alors que l’Amérique est l’un des pays où l’esclavage fit le plus de ravage. Ensuite, Bruno Icher, en une phrase donne son avis à propos du thème choisi par Steeve Mc Queen afin de rebondir sur l’histoire en elle-même du film, qui est l’adaptation du livre de Salomon Northup fait esclave en Louisiane pendant douze ans. Dans un cinquième paragraphe, l’auteur de cette critique, met en relation le film Twelve Years a Slave, avec les autres films du réalisateur. Ainsi, le critique se rend compte que le réalisateur aime aborder le même thème, celui du « dolorisme et de l’incarcération », présent également dans Shame et Hunger. L’auteur s’attarde, par la suite, sur les thèmes récurrents présent dans le film, tels que le viol, les tortures…
    Pour finir, les deux derniers paragraphes sont principalement l’avis du critique, il relie des éléments du film à des éléments plus généraux. C’est ainsi que l’auteur donne son avis indirectement, sans trop critiquer le film et sans lui faire des éloges.
    A la lecture de ces deux articles, nous constatons que sont à chaque fois les mêmes manières de procédés, mais pas dans le même ordre. En effet, les deux critiques abordent le thème de l’esclavage dans le cinéma américain, puis ils font également allusion aux autres films de Steeve Mc Queen, et les mettent en relation entre eux, en cherchant des thèmes récurrents. Cependant, nous avons pu remarquer que le critique Bruno Icher pour Libération Next, donne plus son avis que Pierre Murat pour Télérama.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    26 mars 2014, par Elise F

    La critique cinématographique se présente d’abord comme un article. On remarque l’utilisation, l’emploi d’un titre, le fait que le critique développe une idée, un point de vue. Généralement, le critique commence par une mise en situation de l’oeuvre cinématographique, le début de l’histoire, ce qui lui permet alors de poser les problématiques suggérées par le film. Par exemple, l’article de Charlotte Garson in Études 2014/2 (Tome 420) s’établit sur ce procédé. Par la suite, 12 years a slave étant une adaptation d’un livre la critique ne peut négliger ici l’importance historique de l’adaptation, ainsi que le sujet soit l’esclavage : un thème encore peu étudié et analysé dans ses différents aspects, ce qui fait donc l’une de ses propriétés. La critique insiste donc sur le caractère inhabituel du film, ce qui lui donne des caractéristiques particulières. Elle présente l’oeuvre cinématographique dans sa globalité mais surtout dans ses aspects particuliers. Il s’agit d’argumenter, de confronter les opinions, sans oublier de laisser un doute, une part de trouble afin de ne pas dévoiler l’oeuvre dans sa totalité. La critique s’intéresse aussi aux intentions du cinéaste. Pourquoi traiter un tel sujet ? Comment traiter ce même sujet ? Que faut-il y représenter ? Quelle(s) émotion(s) transmettre et dans quel(s) but(s) ? Pour finir, la critique cinématographique s’inscrit dans une sorte d’étude comparatiste entre les différents projets déjà réalisés par le cinéaste, afin d’étudier s’il utilise les mêmes méthodes, s’il travail avec différents réalisateurs, si ses films possèdent un succès équivalent...
    Tous ces points nous montrent donc les différents aspects de la critique cinématographique, cependant il est aussi important de s’appuyer sur le genre du film, car nous ne pourrons pas analyser un documentaire de la même façon qu’un film romantique ou encore l’adaptation d’un roman.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    26 mars 2014, par Maublanc Anaël

    Remarques et observations sur la critique cinématographique :
    La structure de l’article critique se révèle être similaire dans les articles étudiés. En nous intéressant à l’article du Monde et à celui de Next, nous retrouvons cette même approche introductive sur les films ayant déjà abordés, à leur manière, le thème de l’esclavage : « Django de Quentin Tarantino, Lincoln de Steven Spielberg et, enfin, 12 Years a Slave de Steve McQueen. Un curieux typtique, hétérogène et discordant » (Next). Egalement il s’en suit un rapide résumé du film : « Il a adapté le livre de Solomon Northup, charpentier et musicien noir de l’Etat de New York, kidnappé et vendu en 1814 par deux escrocs » (Next), « Ce sujet, c’est l’adaptation des Mémoires de Solomon Northup, un homme noir de 33 asn vivant libre à Saratoga, dans l’Etat abolitionniste de New York, qui se fait enlever en avril 1841 par des « braconniers » sudistes et passe douze années de sa vie en captivité dans la Louisiane esclavagiste » (le Monde).
    La critique est tout le long de l’article reliée aux autres films du réalisateur, afin de voir s’il reprend des thèmes communs qui lui sont chers et s’il est toujours dans la même lignée : « Fidèle à ses motifs favoris, le dolorisme et l’incarcération, physique ou mental, McQueen concentre son propos sur la réalité crue des sévices dont étaient quotidiennement victimes des millions d’individus » (Next), « McQueen fait toujours du corps de ses personnages ; de l’épreuve charnelle dont ils sont porteurs, l’enjeu intellectuel et moral de ses films. Il fait partie de ces réalisateurs aux yeux desquels les émotions et les stigmates qui affectent le corps d’un personnage valent, en intensité et en puissance, tous les débats d’idées. » (Le Monde) et dans le même temps, cette critique est liée aux thèmes historiques passés, afin de créer un fil conducteur entre les volontés du réalisateur et l’histoire mise en scène sous nos yeux : « C’est un peu l’histoire des noirs américains » (Le Monde).
    Néanmoins, les critiques du film ne prennent pas seulement en compte un avis qui se voudrait objectif, le critique laisse place à ses propres ressentis sur le film et les idées qui en découlent. Cette critique se veut alors davantage personnelle et amène à des éloges ou questionnements plus subjectifs de la part du critique : « Belle intelligence manifestée par le choix de ce récit particulier » (Le Monde), « Solomon passera d’un maître « humaniste » amateur de musique à un demi-fou formant un couple pervers avec sa femme. Quelle différence au fond ? » (Next).
    L’article critique, aboutit toujours par une conclusion très soignée qui doit marquer le lecteur et le laisser sur des interrogations, des doutes et des envies. Ceci toujours dans un but de dépassement de soi et du regard qui s’avérerait n’être que "superficiel" lors de la vision du film.
    Ainsi, la critique cinématographique ne s’appuie pas seulement sur le film en lui-même, mais elle est rattachée aux faits historiques et aux pensées du réalisateur, de ses habitudes. Les comparaisons sont fondamentales et permettent une réelle réflexion de la part du critique et du lecteur. Ecrire le cinéma se définirait alors comme le dépassement et l’ouverture du sujet visionné. Ceci en créant une approche subjective faite de questionnements et remarques plus profondes sur le film, afin d’ouvrir aux lecteurs, des possibilités diverses de réflexions et de raisonnements sur un sujet sensible mais toujours d’actualité.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    26 mars 2014, par Emilie Pierre

    Après avoir lu différents articles concernant le film 12 years a slave, je pense qu’écrire une critique sur un film c’est avant tout réussir à avoir une double approche du film.
    La première serait plutôt d’avoir une vision relative et permettant de voir ce qu’il y a autour du film, cela est parfaitement visible dans la plupart des introductions d’articles avec la mise en avant de livres ou de films sur un sujet identique ou même de chercher à voir les autres œuvres du metteur en scène.
    Par la suite, il faut réussir à s’approcher suffisamment du film pour en avoir une vue bien précise et surtout faire une critique qui soit proche de nos pensées personnelles. Les critiques vont alors orienter différemment leurs articles selon le message qu’ils veulent faire passer. Dans le cas du film 12 years a slave, cela peut être le fait que l’esclavage n’a pas assez été traité ou que ce soit encore un thème considéré comme tabou ou même qu’il y a encore des choses que l’on ignore sur cette période de l’histoire. Le film sert aux critiques pour qu’ils développent leur propre idée du sujet. Certains se sont d’ailleurs beaucoup penchés sur le travail même du metteur en scène qui a fasciné plusieurs personnes.
    Pour autant l’intérêt du film est également très développé. Je l’ai dit plus haut, il y a un intérêt pour la mise en scène mais il y en a aussi un pour l’impact du film et pour ce qu’il peut apporter à la société. Dans les deux cas, le film ou le livre, ce sont des récits et ils engagent des réflexions personnelle, originale mais aussi littéraire.
    Au niveau de la structure il y a souvent des titres de paragraphe dans les articles de critiques. Ce sont la plupart du temps des titres courts et clairs.
    La fin des articles est aussi un moment clé. Elle présente souvent des données fortes, il peut s’agir de l’utilisation de la force des nombres en comparant le visionnage du film aux douze années de captivité de Solomon Northup pour Henri Louis Gates. Mais ce dernier achève aussi son article sur les notes de production par l’énumération des différents caractères humains que l’on peut trouver dans le film en terminant par la force du personnage principal qui a tant souffert. D’autres comme Bruno Icher préfèrent ouvrir leur article sur un phénomène important, là, celui de marginaliser la situation en ce qui concerne les coupables d’une période sombre de l’histoire des Etats-Unis. Ou alors il y a l’idée de terminer sur ce qu’il y a de plus dur dans le film ou dans ses thèmes. Ces dernières phrases ont souvent l’air d’être très travaillées, surement parce que c’est la dernière chose que va lire le lecteur et ce qu’il retiendra le plus facilement.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    12 mars 2014, par Cassous Céline

    Une critique cinématographique possède un grand titre général plus ou moins accrocheur.
    Exemple : « L’esclave se rebiffe » pour la Libération, « 12 Years a Slave » pour Télérama et « 12 Years a Slave : l’esclavage, une infamie qui broie les corps » pour Le Monde. Des sous-titres accrocheurs peuvent également être présents, répartissant la critique sous plusieurs thématiques.
    Il y a aussi une phrase introduisant le sujet, elle peut être générale, mais elle peut aussi donner le point de vue du critique dès le début.
    Une critique possède une partie informative : bref résumé du film avec le contexte, information sur le réalisateur en le comparant avec d’autres réalisateurs abordant des sujets du même genre.
    On cherche aussi à expliquer le style du réalisateur en comparant le film critiqué avec d’autres films qu’il a réaliser. On cherche à voir si il est toujours fidèle à ses idées et à son style. On s’intéresse sur les points importants qu’a voulu développer le réalisateur dans son film.
    On s’attarde sur certaines scènes et plans particuliers, sur les acteurs... On s’intéresse à la réalisation en elle-même.
    Le but d’un article est en général de persuader ou de dissuader le lecteur, il y a donc beaucoup d’argumentation. Plus on avance dans l’article et plus la critique est personnelle. Au départ on a souvent quelque chose de général présentant le sujet, puis peu à peu, on entre dans la critique elle-même.
    Il y a souvent une phrase de conclusion très travaillée pour cibler le public, pour l’atteindre, et qui donne vraiment l’avis du critique.

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    12 mars 2014, par Mangin Natacha


    Evoquer le contexte du film

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    Dans un article critique cinématographique, il s’agit tout d’abord d’expliquer l’Histoire liée au film. Certains articles évoquent même d’autres longs métrages comportant la même thématique. Il y a des comparaisons qui amènent à trouver des thèmes communs.Il est en effet important pour le lecteur de savoir quels sont les enjeux de film, afin de déterminer si oui ou non ils sont intéressés par le film. Dans l’article d’Henry L. Gates, le contexte est posé dès le départ, l’auteur n’envisage pas de commencer son article sans évoquer le contexte brulant de l’esclavagisme et des souffrances causées par cette injustice. Un parallèle est d’ailleurs sans cesse établi entre faits historiques et le film. _
    _

    Le résumé du film

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    Lire un synopsis du film "critiqué" semble nécessaire, puisque cela permet de se faire une première idée du sujet et encore une fois, permet de déterminer si oui ou non, nous irons voir le film._
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    Le style du réalisateur, les moyens mis en œuvre pour réaliser ce challenge

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    Parler de réalisateur, et mettre en parallèle ces films les plus célèbres et appréciés permet de se faire une idée de son style, de la catégorie de film dans lequel risque d’être "rangé" le dernier long métrage de ce dernier. On s’intéresse à ce que film le cinéaste. Qu’est ce que filmer ? De quelle manière est abordée le thème ? _
    La subjectivité de l’article est également importante, puisqu’écrire un article, c’est avant tout un moyen de s’exprimer, de donner un avis personnel sur le film. Par exemple, dans l’article d’Henry Louis Gates, ce dernier commence par dire "rares sont les films qui ont témoigné..." Le lecteur comprend déjà que l’article sera positif. Des adjectifs mélioratifs sont également associés au film, tels que "remarquable", "atypique". Il déclare aussi que le film "se distingue". L’auteur de cet article tient donc particulièrement a donné l’envie d’aller voir le film à ses lecteurs. _
    _

    Interpeler le public

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    H. L. Gates tente d’interpeler les lecteurs en se mettant à leur place de spectateur et s’associant avec eux, d’où l’emploi du "nous" qui le met sur le même plan qu’eux. Il décrit les émotions ressentis par les spectateurs du film lors du visionnage : "nous voulons, nous aussi, qu’il recouvre sa liberté". _
    _

    Citer d’autres extraits de critiques

    _
    Il arrive parfois à l’auteur de la critique de citer d’autres critiques qui vont servir d’arguments d’autorité pour sa propre opinion. _
    _

    Fidèle au livre, ou non ?

    _
    Il est important, selon moi, de préciser si un film est oui ou non fidèle au livre. En effet, les lecteurs vont généralement voir une adaptations cinématographiques dans l’espoir de contempler ce qu’ils se sont imaginés. Bien souvent, ils sont déçus si le film diffère trop du livre.. Gates utilise justement la fidélité de "12 years a slave" à l’autobiographie de Salomon Northup comme un véritable atout. _
    _
    Un article cinématographique essaie donc de mettre en avant les originalités du film, quelles soient positives ou négatives, afin de distinguer ce film des autres existants. Il est intéressant d’incérer des témoignages du réalisateurs ou des comédien afin de connaître leur point de vue sur l’œuvre, les difficultés rencontrées etc. L’analyse quasi littéraire du film "critiqué" peut également être légitime pour les passionnés de cinéma. Il ne s’agit pas en effet, d’être simple spectateur, mais de tenter de comprendre pourquoi telle ou telle scène a été présentée ainsi, pourquoi s’être attardé sur un détail en particulier...

  • Qu’est-ce qu’une critique cinématographique ?

    12 mars 2014, par Valérie Pérez

    Article de Pierre Murat dans Télérama du 22 janvier 2014.
    Part du thème de l’esclavage au cinéma pour aller vers l’autobiographie de Salomon Northup, puis le film 12 years a slave.
    Que filme le cinéaste ? "c’est ce temps immobile que filme le cinéaste" c’est-à-dire les 12 années du calvaire vécu par le personnage principal. Il filme "sa lente chute" à travers plusieurs cercles de l’enfer"
    Observer et commenter le choix et le jeu des acteurs.
    Analyse psychologique : "il est clair, pour Steve McQueen, que c’est la frustration qui engendre le mal."
    Filmer c’est ...
    observer
    à compléter
    Les types de cinéma : le film entre-t-il dans une catégorie ?
    - spectacle typiquement hollywoodien
    - film commercial
    - cinéma d’auteur
    etc.
    Expressions à questionner : "fuir le réalisme" ; "son art repose sur l’artifice"
    Conclusion : Sous sa caméra, le destin de Salomon Northup n’est plus un fait divers, mais une abstraction lyrique. Presque un opéra."