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A propos de l'auteur

  • Valérie PEREZ

    Fondatrice de ce site et auteur de la majorité des articles mis en ligne.
    Professeur agrégée et docteur en philosophie.

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Licence 1 Lettres modernes

Vous lirez l’article de Marie-Thérèse Lorcin, « Du vilain au paysan sur la scène littéraire du xiiie siècle », Médiévales [En ligne], 61 | automne 2011 consultable sur le site CAIRN (à partir de l’ENT).

Vous dégagerez le plan de l’article, vous expliciterez les problématiques littéraires dégagées par l’auteur et vous listerez dans l’ordre alphabétique les termes de l’analyse de la littérature.

À faire pour le 25 novembre.

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  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN

    15 décembre 2013, par MONDET Denise , Luc

    MONDET Denise , MONDET Luc
    Marie Thèrèse LORDIN
    Du vilain au Paysan sur la scène littéraire du XIIIème siècle
    INTRODUCTION
    Le terme de paysan a évolué au travers des siècles sous des dénominations diverses telles que : « vilain » (ignorant, sale, vicieux) , « Caliban médiéval » (personnage monstrueux et vil dans la pièce de Shakespeare « La tempête »), ou « paysan » (tour à tour « pauvre ou à son aise », peu soigné et peu considéré, et « chef de feu » en homme établi).
    L’auteur établit un historique de la dénomination, et de la considération dans lesquels ont évolués les paysans dans la littérature française au XIIIème siècle.
    Elle s’intéresse à la perception qu’en ont eut les historiens du XXème siècle. Vision négative tout d’abord, puis réhabilitation de l’état de paysan : par quel biais la réalité probable du statut de ces hommes et femmes au Moyen Age nous a-elle été transmise ?
    I) Le pouvoir de la langue comme moyen de transmission
    a) La transmission négative : les recueils de proverbes « sentence méprisable à l’égard du vilain »
    b) La langue vulgaire : une accession des paysans a la vie communale
    c) Les textes littéraires : le paysan dans la vie quotidienne
    II) L’approche littéraire et la retranscription de la vie paysanne
    a) Les fabliaux : petits récits en vers destinés à faire rire
    b) Les pastourelles : chantées, ou « le bonheur paysan »
    c) Les poèmes et les contes : une approche descriptive de la réalité paysanne
    III) Du Vilain au Paysan, ou le non-stéréotype
    a) Brutal, sale et envieux
    b) Courtois, hospitalier, courageux et travailleur
    c) « Chef de feu », malin et digne
    CONCLUSION
    La littérature a largement contribuée à une approche plus juste de la condition du paysan au Moyen Age, au travers des diverses formes d’écrits de l’époque. Sa place au sein de la société moyenâgeuse l’établissait à une position bien statuée, ainsi que l’a retransmis Ruteboeuf dans ses écrits, dans lesquels il n’utilise jamais le mot « vilain ». En effet, propriétaire, « éleveur et cultivateur en même temps », le « vilain » et sa femme connaissaient un sort souvent plus enviable que celui des prêtres, des « clercs désargentés » ou des chevaliers sans ressource.
    Problématiques :
    -  En quoi le stéréotype du vilain est-il marqué d’une image péjorative ?
    -  Pourquoi l’image du vilain est-elle associée à celle d’un « Caliban médiéval » ?
    -  Pourquoi les « chartes de franchises et contrats agraires » se rédigent-ils en partie en français ?
    -  Le « parler » dans les textes médiévaux est-il indicateur de différence sociale ?
    -  « Le paysan prend comme Janus un double visage » ; Lesquels ?
    -  « Le vilain qui fait rire », « Le Jacques qui fait peur » ; d’où vient ce changement de perception du paysan au XIVème siècle ?
    -  « Plusieurs termes peuvent désigner le paysan,[…]inversement , le mot vilain a plusieurs sens ». lesquels, pourquoi ?
    Termes de l’analyse littéraire :
    -  Canons conciliaires (du VIè et VIIè siècle : source d’information pour connaitre les usages. Concile : 1 des formes de leurs décision est le canon, matière de doctrine (loi) ou de discipline.
    -  Didactiques (qui a pour but d’enseigner, d’instruire, d’informer)
    -  Documents (ensemble formé par un support et une information, enregistré de manière persistante. Vecteur de la pensée humaine)
    -  Iconographie (étude descriptive des différentes représentations figurées d’un même sujet)
    -  Fabliau (issu du Picard, petit récit réaliste et satirique en vers (XIè et XIIè siècle. Se distingue du « dit » car entièrement commandé par l’intention de faire rire)
    -  La Jacquerie (révolte paysanne sans orientation politique : haine des nobles)
    -  Janus (dieu à une tête mais 2 visages opposés)
    -  Mandements épiscopaux (lettre adressée par un évêque aux diocésains)
    -  Pastourelles (genre poétique du Moyen Age. Poème chanté , composé de strophes ou laisses)
    -  Polysémie (qualité d’1 mot ou d’1 expression qui a 2 voire plusieurs sens différents)
    -  Romania (auto identification de l’empire Romain)
    -  Textes normatifs (qualifient 1 règle)
    -  Vilénie (action basse, mesquine)

  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN

    12 décembre 2013, par Morfakis Sophie et Manteau Marine

    Les problématiques dégagés du texte :
    Quelle est l’évolution du vilain dans la littérature médiévale ?
    Quels sont les aspects du vilain dans la littérature médiévale ?
    Quel est le rôle du paysan dans la littérature médiévale ?
    Ces problématiques mettent en avant le statut du vilain à travers la littérature médiévale. On peut alors créer un plan :
    I. Les points de vue littéraires mais également linguistiques du Vilain à travers la littérature médiévale.
    II. Différents aspects du Vilain dans la littérature médiévale.
    III. Ce qui amène à une évolution du Vilain en Paysan.
    Le vocabulaire analytique :
    A : Ainsi, apparaît, attire l’attention, antérieurement, ajouter à, associer, auteur
    C : C’est pourquoi, cependant, comme, compose, conclure, confirmer, contiennent, contribuer à, correspondre, constitue, caractérisé comme, comprendre, conclusion
    D : Désigne, donne, dont, dresse, dresser, décrire
    E : En effet, en revanche, enfin, évoquer, examiner, expliquer, employer, (s’) exprimer, énumère, exemple
    I : Illustre, indique, (s’) introduire, interroge, image
    L : Lorsque
    M : Mais, même, met en scène, mettre en valeur, montre,
    O : Observer, or
    P : Par, parfois, parmi, peut-être, permettre, précise, pourtant, proverbes, présente, poème, proverbe
    R : Relever, remarquer, rappeler, (se) rencontrer, ressentir,
    S : Satirique, sembler, si bien que, stéréotype, susciter
    T : tels, toutefois, tenter

  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN

    12 décembre 2013, par YBARD Mandy, WARI Mamou

    Devoir de YBARD Mandy et Wari Mamou
    I/ L’utilisation du terme « vilain » dans la littérature médiévale a suscité des polémiques. Ce qui explique la polysémie de ce mot
    1) Le sens péjoratif du vilain
    Le terme « vilain » considéré comme un adjectif péjoratif qui exprime la laideur de quelque chose ou désigne une personne minime ou moins importante. Ainsi il apparait comme « une incarnation de la bassesse »
    a) Vilain comme synonyme du paysan
    En plus le mot « vilain » peut s’appliquer au paysan. Ce dernier porte toutes les mauvaises caricatures : il est Laid, miséreux, illettré, méprisable, vicieux…
    b) Vilain comme une injure
    Le mot « vilain peut être une apostrophe injurieuse jeté à toute personne. Alors nous le constatons que certains auteurs en fon usage pour exprimer l’injure. C’est le cas dans les fabliaux, La Male honte ; dans la première version du conte le personnage dévoué et respectueux de droit est « uns preudons » que le roi en colère apostrophe ainsi : « Vilain dist il, tu me mesdiz »
    II/ Le paysan a plusieurs images dans la littérature médiévale.
    1)L’apparition du paysan
    Dés les Ve et VIe siècles le paysan était sous le masque du païen, du pauvre, de l’illettré et des classes dangereuses. Ainsi il est caricaturé par des traits péjoratifs.
    a) Son statut social
    Etant donné qu’il est dans des conditions de vie miséreuses le paysan est au ban de la société. Il est alors méprisé et même exclu de la société. Par exemple Rutebeuf évoque dans ses textes plusieurs fils de paysans pauvres à qui l’hospitalité a été refusée.
    b) Ses qualités morales
    Malgré les mauvaises caricatures du paysan, Il reste sympathique et généreux. Jean Bodel met en scène des paysans sympathiques et généreux.
    III/ La complexité du terme « vilain » dans les textes médiévaux
    1) Le contexte physique
    Le vilain laid, c’est le vilain crasseux, bête, envieux, qui a l’objet du mépris.
    a) Dans le contexte social
    Pour lui le paysan joue un rôle important dans la société. Alors, il lui attribue une place de chef de feu. Cela s’illustre dans le Roman de Renart ; où le personnage d’un chef de feu rural, qui a des terres, une mesnie, des responsabilités et fait preuve de bon sens et de générosité. Le sens d’hospitalier qu’il témoigne dans ces contes est une vertu majeure. Il apparait donc comme le vilain courtois .
    b) Dans le contexte moral
    Certains auteurs font usage de ce mot pour marquer une injure. Le personnage injurieux peut être un artisan, un commerçant, un bourgeois. Dans Le Vilain au buffet, les travers moraux du vilain classique sont attribués au sénéchal qui est avare, jaloux de toute faveur accordée à autrui, malpoli, et faute impardonnable.
    Problématiques :
    - Quels sont les moyens qu’utilisent les auteurs pour nuancer le portrait du paysan ?
    - Comment les écrivains évoquent-ils le stéréotype du vilain à travers les textes médiévaux ?
    Termes littéraires :
    Apostrophe, Caliban médiéval, comique, conte, conteur évocateur, fait allusion, fait figure, héros, image, lecteur, mettre en scène, parodie, pastourelles, personnage, poème, poète, polysémie, récit, stéréotypes, théâtre, versifier, vilain, vilein, vilenie

  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN - Jordan Daugas

    2 décembre 2013, par Daugas Jordan

    Littérature Médiévale
    Du vilain au paysan
    Principales problématiques :
    -  Quelle est l’image du paysan dans la littérature médiévale ?
    -  Comment voit-on l’évolution du vilain au paysan dans la littérature médiévale ?
    -  Quel est le rôle du paysan dans la littérature médiévale ?
    -  Quel est l’image du paysan dans la littérature médiévale et dans la société ?
    -  Qu’est-ce qui décrit un vilain ?
    Ces différentes problématiques, interrogent le statut du vilain et son évolution vers le paysan à travers la littérature médiévale.
    Plan :
    L’introduction montre le statut du vilain dans les ouvrages médiévaux, la description nous dévoile un personnage sans éducation et sans le sous. Cependant, l’auteure met en évidence le contraste entre ce statut d’illettré et sa capacité (au vilain) de s’exprimer, dans les récits médiévaux, comme les seigneurs. Finalement, l’auteure montre la relation entre l’évolution du vilain dans la société médiévale et celle dans les ouvrages médiévaux.
    I. Le vilain : les aspects littéraires et linguistiques à travers la littérature médiévale.
    II. Les multiples facettes du vilain.
    III. L’évolution vers le paysan.
    Vocabulaire d’analyse littéraire
    - à cela
    - à partir
    - à travers
    - ainsi
    - apparaît
    - attire l’attention
    - aussi
    - c’est pourquoi
    - cependant
    - ceux ci
    - comme
    - compose
    - conclut
    - confirment
    - contiennent
    - contribue /ont contribué
    - correspondent
    - dès lors
    - désigne
    - donne
    - dont
    - dresse
    - dresser
    - en effet
    - en revanche
    - enfin
    - évoquons
    - examiner
    - expliquer
    - indique
    - il ajoute
    - il peut être
    - ils emploient
    - lorsque
    - mais
    - même
    - met en scène
    - met en valeur
    - on peut observer
    - or
    - par
    - parfois
    - parmi
    - peut être
    - permettent
    - pour montrer
    - pourtant
    - qui fait de celui ci
    - relever
    - remarquait
    - satirique
    - se rencontre
    - semble
    - s’emploie
    - s’exprime
    - si bien que
    - s’introduisent
    - stéréotype
    - suscitant
    - tels sont
    - tout cela révèle
    - toutefois 

  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN

    26 novembre 2013, par Trolong

    Mbaye Lat-Suk – Reynaud Mélissa – Robin Florian – Trolong Alice
    L’Antiquité et le Moyen age sont deux époques distinctes qui ont comme point commun l’épopée.
    Ce genre littéraire met en avant des héros mythiques comme Ulysse Jason ou encore le roi Arthur qui, tout au long de leurs aventures ,font preuve de bravoure et de courage.
    Cependant les littéraires du XIII siècles ne pouvaient ce contenter de brosser exclusivement le portrait de ces hommes hors du commun et ce tourne alors peut à peut vers le commun des mortels en l’occurrence le petit peuple .
    On y retrouve des bourgeois ,bien que aisés, des religieux pieux et dévoués et enfin,et c’est le sujet nous concernant ,des paysans et autres artisans de la terre .
    Nous sommes ici bien loin des chevaliers ,tout un champ lexical est alors mit en avant pour designer ces agriculteurs ,au début péjoratif il se diversifie par la suite et devient alors plus clément envers ses travailleurs qui sont la base économique de chaque pays.
    L’article de Marie-Thérèse Lorcin, s’appuie sur de nombreuses œuvres médiévales de Moyen Age. Elle met en avant le fait, que selon le type d’ œuvre (roman, conte...) le paysan peut être perçut d’une manière bien différente.
    Elle va mettre en avant les différents moyens que peuvent utiliser les écrivains pour nuancer le portrait du paysan.
    Comment le paysan est il représenté dans la littérature du Moyen Age ?
    Nous allons dans un premier temps définir les mots paysans et vilain qui autrefois désignaient
    les agriculteurs ,nous verrons par la suite la vision stéréotypée que nous propose les écrivains de l’époque ,nous verrons enfin la description évolutive du paysan dans la littérature .
    I . Définition littéraire des termes : Vilain et Paysan
    1 . Le vilain
    « Dans les textes littéraires le vilain le plus crasseux s’exprime aussi élégamment que le cler ou le bourgeois. […] On ne voit pas le « parler paysan » » (page 3).
    Le vilain est donc un homme, laid, sale, envieux, hirsute … Mais malgré ce grands nombres de défauts apparents, le vilain serait un homme généreux, avec beaucoup d’hospitalité et une manière de parler plutôt correcte.
    Quelque soit l’auteur ou le type d’œuvre, le vilain reste un personnage laid et envieux, mais selon les écrivains, le vilain plus ou moins gentil, plus souriant et gai. Jean Bodel, par exemple met en scène des « paysans sympathiques » et « généreux » ; pour lui, les termes « vilain » et « paysan » sont équivalents.
    2. Le paysan
    Le paysan fait figure « d’homme ordinaire ». « Il ne fait pas disparaître le vilain laid, bête et envieux. » (page 4).
    Le terme « paysan » est donc moins péjoratif que le terme « vilain ».
    3 . Vilain : insulte ?
    « Le mot « vilain » à plusieurs sens : Il s’applique au paysan, il peut aussi être une apostrophe injurieuse jetée à des personnages qui ne sont point paysan » (ligne 5)
    Ce terme peut aussi être employé par l’épouse envers son mari, ou par un roi envers le petit peuple. Il existe bien d’autre situations où ce terme peut être utilisé (pages 8 et 9)
    Nous pouvons donc comprendre que le terme « vilain » peut être injurieux utilisé à tort. De base péjoratif, certains cas le rende bien pire.
    Pour conclure, la cette partie quant à la définitions des termes principaux de cet ouvrage, nous pouvons utiliser la citation d’en-tête de la page 14 : « Ni tout à fait bon, ni tout à fait méchant ». ou encore cette citation de la page 16 « Il n’y a donc pas de frontière étanche entre le vilain repoussoir et le paysan honorable, certains traits étant communs aux deux. »
    Appuyant le fait que l’homme des terres, possède maint défauts, mais qu’il n’en a pas moins de qualités.
    II . Le mode de vie du paysan
    1 . Son travail et ses valeurs
    La page 17 de cet article nous explique clairement le travail du paysan, ses biens... l’activité principale de celui-ci étant la labour ; Nous voyons aussi clairement que le paysan possède de bêtes, peu importe le nombre ; chacun en possède au moins une. Le nombre de bête définissant en quelque sorte la puissance et la richesse que possède l’homme des terres.
    Le symbole du paysan est la charrue.
    2 . Son entourage
    La plupart des paysans ont une situation commune : « un homme établi, « chasé », qui
    possède une demeure, des terres qu’il met en valeur comme il le juge bon, qui
    habite une maison avec femme et enfants, et souvent un ou plusieurs domestiques.
    Il fait partie d’une communauté paroissiale. »
    Ce qui nous amène à penser que le paysans a situation bien proche de celle que peut avoir un homme de clerc ou même de la bourgeoisie ?
    De plus, le paysan est indépendant, il ne reçoit d’ordres de personne.
    3 L’importance de la femme du paysan
    Grâce à l’appui de nombreux textes médiévaux, l’auteur de l’article a pu conclure que les femmes des paysans occupaient une place capitale dans leur vie, ce qu’elle nous explique page 19 « J’ai montré ailleurs le rôle capital joué par la maîtresse de maison dans les fabliaux. Bourgeoise ou paysanne, elle dirige les êtres et les choses qu’abrite la demeure. Elle tient les clés des locaux et des coffres, elle conserve les denrées et en règle l’usage, elle distribue la nourriture à toute la « mesnie ». Elle commande aux servantes qui, comme elle, restent à la maison. »
    III . Comment le paysan est-il perçu à travers les siècles en littérature
    A travers les siècles, le paysans est vu de maint façons par les auteurs littéraires ; il est « stéréotypé » ; nous pouvons une nouvelle fois citer l’auteur ce l’article que définis le stéréotype comme étant « un procédé de base de la perception humaine »
    1 . Avant le 13ème siècle
    Avant le 13ème siècle, le paysan disparaissait de l’écrit ; il faut le chercher sous le masque païen, du pauvre, de l’illettré et des classes dangereuses ; selon Jacques Le Goff. (page 2).
    En effet que ce soit les épopées ou les romans, la place du paysan reste minime (page 5)
    En clair de nombreuses citations de cet article nous prouve que le paysan n’est pas figure littéraire avant le 13ème siècle ; Nous pouvons faire le lien également avec les arts où seul les classes bourgeoises ou le clergé étaient représentées.
    Le paysan, l’image du pauvre et de la misère faire peur.
    2 . Durant le 13ème
    Pendant le 13ème siècle, les paysans commencent à occuper d’avantage de place dans les écrits littéraires.
    Bien qu’il fait figure d’un homme sale, pauvre et envieux. Il est d’ailleurs sujet aux moqueries.
    Le paysan est régulièrement appelé « vilain » ; terme péjoratif pour qualifié sa situation d’homme des terres, plus pauvre que le norme bourgeoise.
    3 . Après le 13ème
    Vers la fin du 13ème siècle, et après, le paysan restera dans les écrits. Mais cette fois-ci, il prendra une place moins péjorative, le terme « vilain » finira par être oublié, mais il faudra encore plusieurs siècles pour certains auteurs. Mais en attendant le vilain est appelé par des termes plus élogieux, prônant les qualités humaines de ces hommes toujours prêts à travailler, possédant une grande hospitalité et ayant une grande générosité.
    Le « vilain » n’est plus ; il laisse place au paysan aimable et chaleureux.
    Afin d’appuyer ces idées nous pouvons citer un passage de la page 22 : « À l’orée du 14ème siècle existe dans les textes en langue d’oïl un personnage que l’on connaissait peu un siècle auparavant. Il s’agit du paysan chef de feu, qui exploite ses terres avec compétence, qui a des aventures et mésaventures proches de celles que connaissent les artisans, bourgeois et même chevaliers dans leurs propres cadres de vie. Les écrivains le désignent de diverses manières : vilain, païsant, preudon… ».
    De nombreux auteurs, comme Ruteboeuf, qui au préalable rabaisser les paysans, vont finir par défendre leur cause, aussi d’en la façon de les nommer, mais aussi dans la manière de les décrire.
    Afin de synthétiser ces analyses, nous pouvons aisément dire que l’image du paysan du Moyen Age intrigue les littéraires de l’époque. Le stéréotype du vilain, l’incarnation de la bassesse suscitent maint commentaires.
    La fin de cet article nous permet de comprendre que le métier de paysan n’est pas le plus décrié ; le bouvier, le meneur d’aveugle, le charretier... Sont eux, des métiers d’autant plus rabaissés.
    Malgré le nombre de critiques incalculable qu’ont pu épongés les paysans de l’époque, leur situation dans les œuvres littéraires évolue de siècle en siècles, vers un avenir favorable et élogieux.
    Nous citerons pour terminer, la conclusion de Marie-Thérèse Lorcin : « Le stéréotype du vilain, incarnation de la bassesse, ne disparaît pas, perpétué par les proverbes et les textes comiques qui illustrent aussi les stéréotypes de la femme et du prêtre. Mais apparaît un autre personnage, un paysan réhabilité, humanisé, même s’il est encore parfois appelé « vilain », le mot « païsant » étant encore très rare. Les poètes, dont beaucoup sont sans doute d’origine rurale, le montrent hospitalier, patient, voire instruit. Il n’est pas l’objet comme l’est le prêtre de la vindicte publique, ni ne subit de châtiment dégradant. Il exploite ses terres et gère son domaine normalement. En tant que chef de feu ayant ses responsabilités et son autonomie, il occupe une place déterminée dans la société, tout comme l’artisan, le commerçant et le seigneur. »
    Analyses littéraires par ordre alphabétique :
    Antithèse :
    Opposer deux termes en soulignant leur contraste.
    → vilain VS paysan
    Conglobation :
    Énumération de termes semblables
    → Paysan/ vilain/ païen/ pauvre/ illettré
    Hyperbole :
    Mise en relief d’une idée par une expression exagérée.
    → Les artisans de la terre, sont sans nul doute, plus pauvres ou encore plus sales que la norme bourgeoise ou celle du clergé ; mais l’utilisation du terme « vilain », fortement péjorative semble exagérée.
    Métonymie :
    Remplace un mot par un autre grâce à un rapport logique.
    → Paysan/ vilain/ païen/ pauvre/ illettré/ chef de feu
    Paradoxe :
    Idée contraire à l’opinion commune.
    → Durant tout le texte ; La façon dont les artisans de la terre sont qualifiés et décrits par les auteurs médiévaux est paradoxale quand on sait que l’agriculture et le commerce des animaux forment la base de l’économie de chaque pays.

  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN

    25 novembre 2013

    Marie Eyheramouno
    Samantha Palma
    Caroline Stepaniak
    Sophie Moulin
    Marie-Thérèse Lorcin est une spécialiste de la littérature du Moyen-Age. Elle est aussi docteur en lettres et maître de conférences à l’université de Lyon II.
    Introduction :
    Image péjorative du vilain...
    … mais aussi méliorative
    L’introduction du français dans les chartes de franchises et contrats agraires, sur réclamation des paysans
    Le paradoxe du langage des paysans dans la littérature
    Le double visage des paysans
    Période choisie pour l’étude du vilain dans la littérature
    Les sources choisies
    Pistes de recherches
    Démarche de l’auteur
    Les stéréotypes durant la période étudiée
    Plan de l’article :
    I. Les différents termes pour désigner le paysan
    a. Les termes pour désigner le paysan au XIII ème siècle
    b. Le mot vilain ne désigne pas toujours le paysan, mais peut être une injure
    c. Association du vilain avec la vilenie
    d. Association brutale de vilain à la scatologie
    e. L’habilité des poètes pour désigner de façon détournée le paysan
    f. La femme du paysan
    g. L’attention des poètes
    II. L’opposition manichéenne du paysan
    a. L’ajout de caractères favorables à l’image du vilain repoussoir
    b.Une des caractéristiques du vilain : il est sale
    c. L’alimentation des paysans
    d. La haine entre le clergé et la paysannerie
    III. Le chef de feu et la maîtresse de maison
    a. Le chef de feu est un homme établi
    b. Le travail du paysan dans la littérature
    c. Le rôle capital de la femme dans les fabliaux
    d. Le paysan et la paysanne discutent de la vie quotidienne dans les contes
    e. L’exemple de L’Eschacier poème du XIII ème siècle qui tourne en ridicule le sens pratique et la dextérité du paysan
    f. Le paysan et sa femme se distinguent des personnes sans tenue ni famille
    g. Rôle de la jeune paysanne non mariée : un rôle peu important dans les contes
    h. Le métier de paysan n’est pas le plus décrié
    Conclusion : Résumé de l’article

    Problématiques dégagées par l’auteur :

    Quelle image du vilain avons nous ?
    Quel paradoxe concernant le paysan retrouve-t-on dans la littérature ?
    Quels stéréotypes retrouve-t-on sur le vilain pendant la période étudiée ?
    Quels termes utilise-t-on pour désigner le paysan ?
    Quelle association fait-on au mot « vilain » ?
    Quels moyens utilisent les auteurs pour désigner le paysan de façon détournée ?
    Quel est le rôle de la femme du paysan ?
    Quelles attentions particulières les poètes portent-ils aux paysans ?
    Quelle opposition manichéenne retrouve-t-on chez les paysans ?
    Quelles sont les différentes caractéristiques pour désigner le vilain ?
    Quelle est l’alimentation des paysans ?
    Quel différend existe-t-il entre le clergé et la paysannerie ?
    Quel est le statut du chef de feu ?
    En quoi consiste le travail du paysan dans la littérature ?
    Quel est le rôle de la femme dans les fabliaux ?
    Quels thèmes les paysans abordent-ils dans les contes ?
    Comment se distinguent le paysan et sa femme ?
    Quel est le rôle de la jeune paysanne non-mariée ?
    Le métier de paysan est-il le plus décrié ?
    Les termes de l’analyse littéraire :
    analyser,
    caricature,
    classique,
    critique,
    comique,
    conte,
    conteur,
    corpus,
    décrire,
    didactique,
    dramatique,
    écrits didactiques,
    écrits moralisants,
    épopée,
    espace,
    expliquer,
    fabliaux,
    genre familier,
    genre littéraire,
    genres secondaires,
    héros,
    hétéroclite,
    mythologie,
    pastourelle,
    personnage,
    poète,
    polysémie,
    polysémique,
    portrait,
    procédé,
    recueils,
    roman,
    satirique,
    satiriste,
    scène,
    stéréotype,
    symbole,
    synonyme,
    temps,
    termes techniques,
    théâtre,
    tirade,
    typologie,
    versifié,
    vocabulaire,

  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN

    Laura Ducatillon, Tiphaine Mémin, Laurène Fayolle-Tirait
    Du Vilain au Paysan : le plan de l’article
    Introduction : Le paysan est un personnage souvent présent dans la littérature médiévale. Souvent qualifié de plusieurs noms, comme vilain, il a plusieurs stéréotypes : bête, incarnation de la bassesse...
    I- Des mots pour le dire
    Le mot courant est vilain et non paysan et ce vilain n’est pas nécessairement un être hideux, méprisable et stupide. Jean Bodel met en scène des paysans sympathiques. Ils font sourire par leur naïveté, leur générosité... Cependant employer le mot « vilain » est délicat. Dans une dizaine de contes, ce mot est une injure. Le terme de vilain peut donc servir d’injure dans un contexte social assez éloigné du monde rustique.
    Il est une autre raison, plus connue, qui peut dissuader le poète d’appeler vilain un paysan à qui il donne un rôle honorable : associer vilain à vilenie.
    II- « Ni tout à fait bon, ni tout à fait méchant »
    Pauvre ou à son aise, le paysan des contes consomme des aliments simples, monotones et peu relevés par le mode de préparation. Aussi, s’exprime la crainte qu’inspire l’« autre », perçu comme une menace. Il n’y a donc pas de frontière étanche entre le vilain repoussoir et le paysan honorable, certains traits étant communs aux deux.
    III-Le chef de feu et la maîtresse de maison
    Les auteurs lui attribuent une place définie dans la société, la place de chef de feu, comme le sont les artisans, les marchands et le seigneur lui-même.
    C’est la situation de la plupart des paysans des fabliaux : un homme établi, « chasé », qui possède une demeure, des terres qu’il met en valeur comme il le juge bon, qui habite une maison avec femme et enfants, et souvent un ou plusieurs domestiques.
    Il fait partie d’une communauté paroissiale.Le travail principal est pour tous le labour.
    Conclusion :
    Le vilain repoussoir et ridicule ne disparaît pas : toute société cultive ses boucs émissaires, ses têtes de Turc, ses clowns. Mais la littérature de divertissement offre aussi le portrait d’un paysan plus digne et travailleur.
    Les problématiques :
    Le mot "vilain" a-t-il plusieurs sens ?
    Pourquoi le terme de vilain est-il associé au paysan ?
    Quelle est la place du paysan au sein de la société ?
    Comment le terme de paysan évolue-t-il au cours de l’histoire littéraire ?
    Quels sont les stéréotypes du vilain/paysan ?
    Comment le paysan est-il devenu un personnage plus digne ?
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  • Littérature médiévale : DU VILAIN AU PAYSAN

    24 novembre 2013

    Boinot Héloïse, Roulx Nolwen & Bibard Julie
    Plan et explications des problématiques littéraires dégagées de l’article de Marie-Thérèse Lorcin :
    « Du vilain au paysan sur la scène littéraire du XIIIe siècle »
    Dans cet article, Marie-Thérèse Lorcin commence par découper toutes les parties qu’elle va étudier dans une grande introduction en posant tous les problèmes que posent ces deux mots dans la littérature médiévale.
    Par la suite, elle va apporter des éléments de réponses concrets avec des exemples, des citations afin de mieux comprendre ces termes.
    I. Images que donnent le « vilain » et le « paysan » :
    • Stéréotype du vilain -> Caliban Médiéval
    • Réapparition du paysan après les V & VIème siècles conservant des traits péjoratifs (païen, pauvre, illettré…)
    • Comment les poètes les perçoivent dans leurs textes ?
    « les auteurs médiévaux voient uniquement la différence dans les parlers comme indicateur d’un lieu d’origine différent et jamais comme un marqueur d’origine sociale. »
    II. Choix de la période à traiter et leur place dans les textes de l’époque :
    • Marie-Thérèse Lorcin se restreint d’étudier la période entre les XIIe et XIVe siècles
    • Dégradations des conditions de vies : « les conditions de l’étude ne sont plus les mêmes »
    • La place du vilain et du paysan dans les textes :
    -  Peu de présences dans les romans et épopées
    -  Place plus importante dans les recueils de miracles français
    (Ex : ‘Notre-Dame de Chartres’)
    -  Place principale dans les corpus des fabliaux
    -  Courtes pièces satiriques
    -  Recueils de proverbes
    -  Poèmes d’actualités (de Rutebeuf)
    III. Explication des termes « paysan » et « vilain » :
    • Ont le même sens mais ne sont pas utilisés de la même manière :
    -  Le « paysan » se fait rare dans les contes : terme trop familier ?
    Appelé « païsant » dans les rares textes (dans tous les exemples que donnent Marie- Thérèse Lorcin, à aucun moment ce terme y figure)
    Selon Jean Bodel, c’est le « vilain » qui est utilisé pour désigner un « paysan ».
    Celui-ci n’est pas mal vu comme on pourrait le penser ; il peut être quelqu’un de bien.
    « Les poètes, dont beaucoup sont sans doute d’origine rurale, le montrent hospitalier, patient, voire instruit. »
    Appelé aussi « Chef de feu » : vie de famille (femme et enfants), possède une terre, une maison et mêmes des domestiques.
    Il appartient à « une communauté paroissiale »
    -  Le mot « vilain » est plus courant : si connu que l’auteur ne prend pas soin de l’expliquer dans ses textes
    Alors que le « vilain » est synonyme de bassesse, personnage sale : négligence des soins corporels.
    Montré comme quelqu’un de jaloux, avare et malpoli dans Le Vilain au bufet (le sénéchal). Il est tout le contraire d’un autre « vilain » dans ce conte : Raoul, le héros de l’histoire, brave homme qui profite de la situation, d’où l’altercation entre lui et le sénéchal.
    • Mauvaises perceptions :
    -  Le mot « vilain » est injurieux dans nombreux contes (maints exemples de contes où les personnages en questions sont mal perçus par les autres ainsi que leurs propres femmes)
    Evocation de ce mot lorsqu’un paysan est le personnage principal, les vilains sont ses adversaires.
    -  Le « paysan » est vu comme un paresseux, alors qu’il a la même fonction que le vilain.
    Dans ces textes, le poète va éviter de le désigner pour dire qu’il est hospitalier.
    En conclusion, Marie-Thérèse Lorcin reprend le terme de « stéréotype » pour parler du « vilain » ; même aujourd’hui l’emploie de ce mot est péjoratif et il n’est plus utilisé pour désigner un homme de la ferme, un paysan, un agriculteur.
    On dira d’un vilain qu’il est méprisable, mal-aimé, laid, etc.
    Termes de l’analyse littéraire (ordre alphabétique) :
    A
    Apologie - Auteurs médiévaux - Apostrophe injurieuse
    C
    Conditions de l’étude - Corpus (de textes/des fabliaux)
    Constituer - Contes – Conteurs - Courtes pièces satiriques
    D
    Désigner - Dramatique
    E
    Ecrivains – Ecrivain public – Ecrire - Ecrits moralisants et didactiques
    Emploi des mots français – Epopées - Etude du vocabulaire – Etude des thèmes
    Evoquer - Examiner
    F
    Fabliaux
    G
    Genre familier - Genre littéraire - Glissement de sens
    H
    Héros preux et courtois
    I
    Iconographie - Indicateur d’un lieu
    L
    Langue d’oïl - Langue vulgaire - Lecture de l’acte
    Lecteur-auditeur - Littérature de divertissement - Littérature française du Moyen âge - Littéraires
    M
    Marqueur d’origine sociale – Mettre en scène – Mot
    O
    Observer
    P
    Les Parlers – Pastourelles – Péripéties - Pièces de théâtre - Poètes – Poèmes
    Polysémie (Polysémique) - Proférer - Procédés (de base/commode
    Q
    Qualificatif injurieux
    R
    Rechercher - Recueils de proverbes –- Recueils de miracles – Rencontrer - Récit bref Romans – Rôle
    S
    Satiristes - Scène - Scène littéraire – Sources – Stéréotyper - Stéréotype du vilain Strophes
    T
    Termes techniques – Textes satiriques – Textes comiques - Tirade
    Travers moraux – Trouvères – Typologie - Tyrannique
    V
    Valeur de symbole - Variétés régionales de la langue - Vaudeville – Vers - Versifier Vilenie